Calogero

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Calogero a connu une année 2024 des plus fastes. L'artiste a poursuivi l'exploitation de son album "A.M.O.U.R", écoulé à 85.000 exemplaires, tout en sillonnant les routes de France avec sa grande tournée, avant d'annoncer l'arrivée de sa comédie musicale sur "Le Comte de Monte-Cristo". Ce n'est pas tout ! Très inspiré, le chanteur a également dévoilé son dixième album sobrement intitulé "X", contenant des duos avec Soprano ou sa fille Nina. Il affiche à l'heure actuelle un peu moins de 30.000 ventes en près de deux mois. Alors que son domicile vient d'être cambriolé, Calogero s'est rendu sur RTL afin de se confier sur son parcours, lui qui n'a pas connu que des succès, surtout à ses débuts.

"On a été complètement out d'un coup"

Quand a résonné l'une de ses premières chansons "De cendre et de terre", l'ancien membre des Charts s'est replongé dans ses souvenirs. « Je ressens une libération. C'est la fin du groupe, on est resté 10 ans ensemble, on a eu du succès, dès le deuxième single ça a décollé » se rappelle Calogero, qui est alors pris sous l'aile d'un certain Pascal Obispo : « C'est un peu le directeur artistique de cet album, et c'est la première fois qu'il va cautionner un compositeur. À l'époque, aux yeux des gens du métier, j'avais un peu la lèpre ». Pourquoi ? « C'est un peu comme Robbie Williams quand il a quitté Take That. C'était un groupe à minettes ! Les boys band sont arrivés, nous on était musiciens, on s'est fait dépasser. On a été complètement out d'un coup » assure Calogero, qui est alors mis de côté par l'industrie musicale : « Personne ne voulait miser un kopeck sur le chanteur des Charts ! ».

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Heureusement, Pascal Obispo va lui sauver sa carrière. « Il a dit "Moi je le connais ce gars-là". Je l'ai connu dans les années 90, il n'était pas signé (en maison de disques). Il est plus vieux que moi mais moi j'étais déjà connu et lui ne l'était pas. Il s'est souvenu de moi, il a appelé ma copine Delphine Benattar, mon amie chez qui je vivais et il lui a dit "Mais qu'est-ce-qu'il fout ?" » confie aujourd'hui l'interprète du "Hall des départs", qui est alors « complètement en galère » : « Je n'avais plus un sou ». Calogero s'est souvenu de son état d'esprit à l'époque, alors qu'il avait touché le fond : « Je n'étais pas à la ramasse, j'y croyais mais j'avais des doutes car je commençais avoir 28 ans. On me disait qu'il fallait être le gendre idéal, le copain idéal. Ça me faisait un peu flipper ». Et c'est donc Pascal Obispo qui a tout changé, voyant en lui un énorme potentiel : « On s'est revu, ça faisait 10 ans que je ne l'avais pas revu et il me dit "Ok on y va, moi je vais te soutenir, fais tes chansons" ».

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A l'époque, Pascal Obispo travaille pour Patricia Kaas, mais Calogero est omniprésent en studio pour lui faire écouter les chansons de ce qui deviendra son premier album solo, "Au milieu des autres". « C'était une période extraordinaire parce que c'était un peu comme quelqu'un de ma famille qui me remettait sur le chemin de mes influences » se réjouit l'artiste aujourd'hui, heureux d'avoir tissé un lien fort avec le public depuis plus de 20 ans.