Pascal Obispo

Crédits photo : Bestimage
Pascal Obispo est de retour dans les bacs ce vendredi avec son nouvel album "Le beau qui pleut". Il s'agit là de son 12ème opus studio... mais en réalité du 70ème si l'on prend en compte tous les disques sortis ces deux dernières années via sa propre application Obispo All Access. « Sur Obispo All Access, je sors tout ce que je ne peux pas faire avec une maison de disques classique. Par exemple, je ne pourrais pas proposer un album de jazz. On me rirait au nez. Grâce à la plateforme, j'en ai déjà sorti six, deux en big band, deux en sextet et deux en quartet » note-t-il dans les colonnes de Paris Match : « Mais parce que j'ai peur du temps qui passe, je remplis ma besace. Je n'aurais pas pu rendre hommage au rock rennais, encore moins composer un disque de reggae. Donc voilà comment le tri s'opère ». Si l'interprète de "Plus que tout au monde" se montre très prolifique, il a donc décidé de revenir à une sortie plus "classique" avec cet album, le premier composé de chansons originales depuis "Obispo" en 2018, et emmené par le single "J'étais pas fait pour le bonheur".

"Comprendre comment ces morceaux ont été composés"

Mais Pascal Obispo ne perd pas de vue ce qui s'annonce comme le projet le plus ambitieux de sa carrière. Alors qu'il se lancera bientôt dans une tournée pour fêter ses 30 ans de musique, le chanteur annonce également la mise en place d'une anthologie très particulière. Celle-ci se composera de reprises de 800 chansons de la variété française, des années 50 à aujourd'hui ! Une façon pour lui de dresser le portrait de près d'un siècle de musique. « Je me suis lancé dans une anthologie, en reprenant 800 chansons françaises : il y a du Brel, du Souchon, du Berger... Je voulais comprendre comment ces morceaux ont été composés » commente-t-il pour Télé 7 Jours. Egalement interrogé par le JDD, il en dit plus sur ce projet nommé "Fantologie" et qui sera largement plus ambitieux que prévu à l'origine.

« Au début, je m'étais concentré sur une trentaine de chansons et aujourd'hui, on aboutit à un projet de 800 titres avec 55 albums différents, dont une cinquantaine avec des artistes originaux » explique-t-il. Ce projet fou et très dense balaie donc huit décennies, « des chansons de Bécaud dans les années 1950 à celles de Vianney aujourd'hui ». Toutefois, l'ancien coach de "The Voice" reconnaît la charge de travail que cette "Fantologie" représente : « Oui, je sais, cela peut paraître énorme, mais ma vie, c'est faire de la musique, chercher à expérimenter dans mes studios ». En cela, Pascal Obispo a choisi, par artiste, ses « mélodies préférées » qu'il a lui même produites et réarrangées : « J'ai eu envie de faire moi-même un album parce que j'ai mis la main sur des perles, des titres fantastiques. J'ai découvert aussi d'autres manières de composer en fouillant, en regardant un peu chez tous les camarades que j'admire, qu'il s'agisse de Brel, Gainsbourg, Souchon, Brassens ou Christophe ».