Crédits photo : Facebook / Social Club / UrbanMythology
Paris ne se laisse pas abattre. Après
les attentats survenus vendredi 13 novembre qui ont coûté la vie à 132 personnes et fait des centaines de blessés, le président de la République a immédiatement décrété l'état d'urgence. La fermeture des salles de spectacles a entraîné
l'annulation et le report de nombreux concerts comme U2, Coeur de Pirate ou Soprano. Alors que Fleur Pellerin
a annoncé aux professionnels du spectacles la création d'un fonds qui permettra de faire face aux éventuellement conséquences économiques de ces événements tragiques, la vie reprend son cours et les lieux culturels ouvraient à nouveau leurs portes mardi.
Une vingtaine d'acteurs de la nuit à Paris, A la Folie, Le Badaboum, Le Batofar, Concrete, Le Djoon, Le Faust, Le Glazart, Le Gibus, La Java, Mercredi Production, La Machine du Moulin Rouge, Le Queen, Le Rex Club, Le Social Club, Le Showcase, Le Virgo, Wanderlust, Weather Festival, Le Yoyo et Zig Zag se sont rassemblés afin de faire part collectivement de leur décision de reprendre leurs activités dès aujourd'hui. Les Parisiens amateurs de musique, de soirées dansantes et de fêtes vont pouvoir prouver aux barbares qui ont voulu viser leur mode de vie, qu'ils n'ont pas l'intention d'arrêter de profiter de la vie.
Danser plus que jamais
« A la suite des événements tragiques de la nuit du 13 novembre, nos pensées les plus profondes vont dabord aux victimes, aux blessés, à leurs proches et à toutes celles et tous ceux qui vont devoir se reconstruire après avoir assisté à ces drames.
Nous avons perdu des confrères ce week-end mais aussi beaucoup damis. Cest la grande famille de la nuit parisienne qui a été visée par ces attentats mais aussi une certaine manière denvisager la vie que nous défendons tous quotidiennement. La musique, la danse, le partage, les rencontres, le lien social, la mixité sont autant de valeurs que nous portons et quà lévidence ces terroristes ont visées pour les détruire.
Cela ne marchera pas.
Nous portons aujourdhui le deuil de nos amis et de toutes les victimes. Mais nous ne plierons pas devant linjonction à vivre dans la peur. Cest pourquoi nous avons unanimement décidé de réouvrir nos rideaux au plus vite (dès mercredi pour certains, le week-end prochain ou le suivant pour les autres) avec des mesures de sécurité renforcées mais avec surtout lenvie de faire vibrer plus que jamais notre public.
Rien ni personne nempêchera Paris de danser.»