Crédits photo : Laurent Galant
Le festival BBK Live, cest avant tout un festival à lespagnole. Organisation impeccable, ambiance très festive, programmation éclectique et un site CANON au cur des montagnes. Cétait notre troisième venue chez nos amis basques et on y revient chaque année avec beaucoup de plaisir ! Cette année, cétait plus spécial que dhabitude : le BBK Live fêtait ses 10 ans.
Pour cette 10ème édition, les organisateurs ont proposé une programmation exceptionnelle aux festivaliers. Et apparemment, ça a plu ! Le festival a enregistré un record daffluence avec plus de 140 000 festivaliers et 3 journées SOLD OUT. Un beau regalo, comme on dit là-bas. On a vu beaucoup de concerts sur ces trois journées
Gardons le meilleur de cette 10ème édition.
Crédits photo : Laurent Galant
Mumford and Sons était la tête daffiche de la première journée. Les Anglais n'ont pas déçu ! En proposant une set-list reprenant des titres de leurs trois albums, impossible de ne pas faire chanter et danser le public. Certains morceaux sont dune efficacité redoutable comme « I Will Wait » ou encore lexcellent « Little Lion Man » qui a transformé la pelouse en dancefloor géant !
Juste avant les Britanniques, cest lélectro-pop de Future Islands qui a mis le BBK Live dans lambiance. Un excellent live porté par la générosité et le charisme de J. Gerrit Welmers, le leader du groupe. Mention spéciale à son déhanché, très sensuel ! La soirée sest conclue avec la prestation de Disclosure. Les frangins ont, comme dhabitude, assuré le show. Ils ont dévoilé quelques nouveaux titres dont leur single « Holding On » et ont fait danser tout le BBK Live avec leurs tubes extraits de « Settle », leur premier album.
Pour la seconde journée, les légendaires « The Jesus and Mary Chain » sont venus pour une occasion très spéciale : jouer, 30 ans après sa sortie, leur album « Psychocandy ». Un sublime cadeau pour tous les festivaliers. Avant le groupe mythique « The Jesus and Mary Chain », le public a pu séchauffer avec Azealia Banks. La jeune rappeuse a livré un concert énergique mais manquant un peu de relief et de diversité. Pour sa première venue sur les terres basques, la New-Yorkaise sest montrée généreuse. Accompagnée dun mégaphone, elle a fait danser les festivaliers sur les excellents 212 ou encore Ice Princess.
Crédits photo : Laurent Galant
Et la journée tant attendue arriva : celle de Muse. Dès larrivée sur le site, on sent que les festivaliers sont là pour Matthieu Bellamy et sa bande. Beaucoup portent des t-shirts à leffigie du groupe. Avant le clou du festival, le public sest enivré sur la pop folk de Kodaline. Le groupe Irlandais sest montré très généreux et communicatif avec le public.
On a ensuite traversé la mer dIrlande pour écouter le duo Anglais déjanté : The Ting Tings. On ne sattendait pas à un concert aussi explosif ! Les tubes « Thats not my name » ou encore « Shut up and let me go » fonctionnent toujours à merveille. Puis, lheure tant attendue a sonné pour 40 000 festivaliers présents ce dernier soir.
Muse a fait son entrée sur scène devant une pelouse pleine à craquer.
Crédits photo : Laurent Galant
Matthieu Bellamy et sa bande ont livré une prestation de haute volée. Ils ont ouvert les festivités avec un « Psycho » rageur. Un premier morceau qui a donné le ton pour la suite. Ils ont enchaîné ensuite avec «Supermassive Black Hole » et « The Handler » avec une énergie folle. Mais cest avec « Plug in Baby » que le groupe lança le top départ dune succession ahurissante de tubes, rappelant au passage leur impressionnante carrière. Le public était en transe ! « Time is Running out » a sûrement été le moment le plus dingue de ce concert. Avec la scénographie exceptionnelle et le feu dartifice de confettis,
Muse a livré le meilleur show de cette décima, et de loin.
Bravo aux artistes et à lorganisation de cette 10ème édition et vivement la prochaine décennie, si elle est aussi bonne que la précédente, ça promet !