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Aujourd'hui 1er mai, la France célèbre la Fête du travail, à l'instar de nombreux pays. Son origine ? Pour la découvrir, il convient de faire un petit bond temporel et de traverser l'océan. 1884, États-Unis. Réunies lors d'un grand congrès, les organisations syndicales tapent du poing sur la table. La raison ? Les conditions de travail imposées aux ouvriers, dans un contexte de révolution industrielle poussée par la mécanisation de l'agriculture et le développement des chemins de fer. Leur objectif : imposer d'ici deux ans aux patrons une limitation du temps de travail quotidien à huit heures. Ils choisissent de débuter leur action le 1er mai, date du
moving day à laquelle beaucoup d'entreprises américaines entament leur année comptable et poussent donc les ouvriers en fin de contrat à faire leur valise. La grève générale est décrétée le 1er mai 1886. Mais un affrontement à Chicago entre forces de police et ouvriers cause plusieurs morts.
Ce triste jour restera ancré dans les mémoires et marquera le début des revendications ouvrières des pays du monde entier, sous l'égide de la IIe Internationale socialiste. Petit à petit, les syndicats d'Europe instituent une "Fête des travailleurs". En France, le Sénat ratifie la journée de huit heures le 23 avril 1919 et fait du 1er mai une journée chômée. D'où les nombreuses manifestations qui prennent place chaque année ce jour-là par tradition. Voila pour le bref cours d'histoire !
Deux clans s'affrontent
En ce jour très spécial, nous vous proposons donc notre sélection de chansons idéales pour fêter le travail (après tout, on y consacre la moitié de nos journées) ou accompagner ces envies de farniente. Les plus motivés se jetteront avec entrain sur "Work B*tch" de Britney Spears, "Why don't You Get a Job" de The Offspring, "She Works Hard For The Money" de Donna Summer ou "Faut qu'j'travaille", titre teinté de ragga chanté par Princess Erika qui connut le succès en 1996 et atteignit la 15ème place du Top singles. Les autres ? Ils répondront avec bonheur aux sollicitations procrastiniennes des Parisiennes ("Il fait trop beau pour travailler"), d'Alpha Blondy en duo avec les Wailers ("Travailler c'est trop dur", en français dans le texte) ou de
Pink Martini et son culte "Sympathique". Résisterez-vous à l'envie de fredonner «
Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement l'oublier... » ?
Écoutez notre playlist "Work B*tch" pour la Fête du Travail :