Crédits photo : capture d'écran Pure Charts
Témoignage de l'évolution des modes de consommation de la musique enregistrée, les mélomanes écoutent de plus en plus couramment leurs chansons préférées sur un ordinateur. Une habitude qui va de pair avec la croissance des revenus du téléchargement selon
les derniers rapports du SNEP (Syndicat national de l'édition phonographique), et la diversification des offres pour satisfaire les internautes et rendre la musique toujours plus accessible au plus grand nombre. Le streaming fait partie de ces offres qui séduisent les Français, de plus en plus nombreux à se connecter sur une plateforme pour écouter régulièrement de la musique.
En janvier 2013, les six principaux services de musique en ligne (YouTube/Vevo, Deezer, Spotify...) ont totalisé près de 43 millions de visites, contre 34 millions en janvier 2012. Les revenus liés au streaming comptent désormais pour 42% dans la part des revenus du numérique. Le Français Deezer se maintient devant son concurrent suédois Spotify. Il faut dire que la plateforme propose depuis quelques années 5 heures d'écoute gratuite par mois, sur simple inscription. Une aubaine pour les internautes qui ne souhaitent pas dépenser un centime. Ces derniers seront ravis d'apprendre que Deezer va doubler ce temps.
"10 heures sur Deezer, c'est finalement très logique !"
Dans un communiqué de presse publié ce matin, le directeur général de Deezer France, Simon Baldeyrou, informe que cette nouvelle offre sera mise en service ce vendredi 21 juin, à l'occasion de
la Fête de la musique. «
Le site international de streaming musical annonce qu'il double le temps d'écoute de son service gratuit sur ordinateur, en passant de 5 à 10 heures par mois en France. 10 heures sur Deezer, c'est finalement très logique ! » lance-t-il sur un ton amusé. Cette nouvelle offre fait tomber la restriction mise en place il y a deux ans, qui n'est pas sans rappeler [le procès intenté par la Major
Universal Music à l'encontre de Deezer, qui n'estimait alors pas assez justes les restrictions de la plateforme.