A l'occasion du numéro d'été du magazine "Serge", trois chanteuses ont répondu présentes pour sa couverture : Zaz, Nolwenn Leroy et L. Trois jeunes femmes, trop genres, pour une seule et même entrevue croisée.
« À elles 3, elles font autant bouger la chanson française quelles créent la controverse. Serge les a réunies pour une rencontre exceptionnelle. Échange sans faux-semblants entre trois drôles de dames » - le nouveau numéro de "Serge", sera disponible en kiosques à partir du 13 juillet prochain, avec Zaz, Nolwenn Leroy et L en couverture. Depuis l'arrêt fin 2009 du trimestriel "Chorus", support historique coupable d'avoir loupé le train de la modernité, ne restait plus que "Platine" encore en kiosques, consacrée à l'exception culturelle française. Il est donc désormais rejoint par "Serge", un journal musical avec une couverture ou un sujet événement développé sur 8 pages, un grand entretien approfondi avec une star, sur 8 pages également, des rencontres entre artistes desthétiques musicales différentes, de générations différentes, des portraits iconoclastes, des enquêtes originales, des rubriques novatrices et décalées, des histoires, beaucoup dhistoires de chansons et de chanteurs.
Zaz
Zaz (nommée Die Moderne Edith Piaf en Allemagne), rencontre ces derniers mois un accueil grandissant en Europe (Russie, Italie..). La chanteuse a pointé 14ème des ventes d'albums outre-Rhin à sa sortie, portée par son tube "Je veux", et se retrouve aujourd'hui encore parmi les vingt premières ventes de disques. Elle a par ailleurs réalisé une première tournée au sein des principales villes d'Allemagne en début d'année, avant d'y revenir le mois dernier pour se produire à Munich, programmée sur le célèbre festival Tollwood, la veille d'un concert de Manu Chao. A présent, c'est aux Etats-Unis que la jeune femme lance son premier opus éponyme, dans un premier temps sur les plateformes de téléchargement légal.
N°1 des ventes d'albums pendant 7 semaines, le dernier disque de Nolwenn Leroy (actuellement en concert aux Francofolies de La Rochelle) est un succès commercial, évidemment. Pourtant, autant chez Universal que parmi les médias, beaucoup se sont montrés sceptiques devant ce projet mettant en lumière les racines bretonnes de Nolwenn. Entre les musiques celtiques, la tradition régionale et la plume de Miossec, Nolwenn Leroy frappait un grand coup en décembre 2010. Essentiellement composé de reprise, "Bretonne", 4ème du nom, remet au goût du jour une culture tombée en désuétude. Dénués des sons pop et de l'artillerie électro tendance, ces quelques morceaux s'offraient une cure de jouvence avec des instrumentations originelles et des arrangements néanmoins contemporains. "La jument de Michao" a fièrement porté ce projet pour les fêtes de Noël, bien aidé il faut dire par un clip tourné dans les campagnes bretonnes et sur le littoral du Finistère.
Visionnez le clip de Nolwenn Leroy, "La jument de Michao" :
L
Lorsquon lui demande pourquoi la lettre L « Cest évidemment linitiale de mon nom, mais pas seulement. Cest aussi, par le seul fruit du hasard, celle des noms de famille de tous mes grands-parents. Cest une lettre présente dans mon prénom et empreinte de féminité. Cest également un roman de Romain Gary, Lady L., une chanson de Babx compagnon de longue date - et bien dautres choses encore... ». Manière de dire quil peut sen cacher, des choses, et quil peut sen tramer, des histoires, derrière une simple initiale. Et on ne sétonne pas, alors, de voir sépanouir tout un univers sous le titre d"Initiale", son premier album (Top 19). Un univers couleur crépuscule, pétri des visions et des chimères de son auteur-compositeur, où se mêlent les mirages persistants du réel et les vérités flottantes de lirréel.
Visionnez le nouveau clip de L, "Petite" :
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