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vendredi 22 février 2013 14:00

Rose : "Je ne fais pas de la musique pour vendre des disques, mais pour être populaire"

Trois ans après avoir été tièdement accueillie avec "Les souvenirs sous ma frange", Rose est de retour avec un troisième album, "Et puis juin", un nouveau chapitre de sa vie. Devenue mère, l'interprète de "La liste" vit désormais d'autres émotions, un autre quotidien qu'elle nous raconte à travers ses chansons. Se défendant d'avoir écrit un album pour les mamans, Rose ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit de parler du star-system, qu'elle tient en horreur, et des candidats des différents télé-crochets qui font la joie des chaînes de télévision. Avec plus d'assurance et de maturité, Rose a grandi et nous dit comment.
Crédits photo : Y. Orhan
Propos recueillis par Jonathan Hamard.

Pure Charts : Et si on commençait par reprendre les choses où on les a laissées. C'est à dire chez EMI Music. Pourquoi ton contrat avec la major a-t-il été rompu ?
Rose : La meilleure chose qui pouvait m'arriver, c'était de changer de label. Tout simplement parce que tout ce qui avait été fait en amont par mon équipe et moi pour mon deuxième album a été aspiré par EMI Music. Du coup, je ne me sentais plus chez moi. Je ne connaissais plus les gens. Les équipes avaient évolué. Et puis, qu'un label vous quitte alors que vous avez vendu 60.000 exemplaires d'un album, je trouve ça triste. Je crois que beaucoup d'artistes aimeraient les vendre aujourd'hui. Que Sony se soit intéressée à moi, ça m'a permis de reprendre confiance. J'avais l'impression que c'était fini, que plus personne ne voulait de moi. Pour quelqu'un comme moi, qui suis pessimiste, ma carrière était pliée. Le fait de changer de maison disques a été comme un nouveau départ.

Le deuxième album n'a pas autant séduit que le premier. Qu'est-ce qui a manqué ?
Clairement. Beaucoup de personnes ne s'y sont pas retrouvées. J'ai fait quelque chose que j'avais besoin de faire, en ayant conscience que ça restait quand même moi, profondément. Donc je n'avais pas le sentiment que les gens ne s'y retrouveraient pas. Pour moi, les gens qui aimaient Rose allaient aimer parce que ce deuxième album était un livre ouvert. Par contre, en termes de marketing, c'était complètement loupé. On ne me voyait pas sur la pochette de l'album, les clips n'étaient pas à la hauteur... Il n'y avait pas de singles. Pour moi, c'était impossible que ça marche ! Par contre, je m'attendais à un succès d'estime un peu plus important. D'ailleurs, c'était la première fois qu'on parlait de moi dans des magazines spécialisés comme Téléréma. Mais je ne cherche pas à être dans tel ou tel type de médias... Je n'ai pas envie d'être en couv' des Inrocks !

Je n'ai pas envie d'être en couv' des Inrocks
C'est quand même un plus !
Je ne fais pas de la musique pour vendre des disques, mais pour être populaire. Une artiste comme Jenifer, qui est ultra-populaire, ne vend pas des millions d'albums ! J'aime bien ce côté populaire, l'idée que plein de gens me reconnaissent et connaissent mes chansons. J'ai souffert avec mon deuxième album de descendre dans l'estime des gens. On vous reconnait dans la rue, on vous parle... Et d'un coup, plus rien !

Sur ton blog, tu mets beaucoup de cœur à faire preuve d’auto-dérision. Quelle estime as-tu de toi ?
J'aime bien l'auto-dérision par rapport à l'ambition. Les gens qui écrivent sur Facebook : "Mon album sort lundi et ça va tout déchirer", je ne comprends pas. Ce n'est pas mon truc. J'aime bien me moquer de moi-même. J'aime bien le côté "J'ai de l'égo", parce que je considère aujourd'hui qu'il n'y a pas beaucoup d'artistes qui savent écrire de bons textes. J'ai l'impression que j'écris des textes plutôt bien. Je n'ai pas d'égo sur énormément de choses, parce que je n'ai pas confiance en moi, mais j'en ai pour mes textes. Musicalement, c'est différent. Parfois je suis contente de moi, d'autres fois moins et je fais appel à d'autres gens pour m'aider. Même quand je poste des petits morceaux de mes textes sur Internet, j'ai cette impression-là que je m'auto-congratule alors que c'est bien souvent ma maison de disques qui me le demande. Je n'aime pas ça. C'est pour ça que je mets toujours quelques petites phrases drôles par-ci par-là. Je ne suis pas prétentieuse et je n'aime pas les artistes qui le sont. Ça me rend dingue ! Les gens qui ont l'impression qui vont sauver la planète avec leur disque... (Rires) Aujourd'hui, on ne fait que de la musique (sourire) ! On a la chance d'être privilégié. Pour moi, les artistes qui ont toujours ce regard de star mondiale.... Il n'y a que Céline Dion qui a le droit. Parce qu'en plus, elle est drôle !

Elle joue aussi très certainement un personnage de temps à autres...
Peut-être, mais elle a le droit. Parce que c'est la plus grande voix ! Ou Beyoncé par exemple. Mais des artistes français comme moi ou d'autres, qui se prennent pour des stars, je trouve ça dingue !

Sur ton blog, tu as écrit en parlant de ton troisième album que tu avais travaillé pour la première fois et que ça faisait un bien fou. Ca veut dire que tu n'as pas travaillé sur tes deux précédents disques ?
Oui. Ça fait un bien fou parce qu'on se sent légitime. Je n'ai pas travaillé mes deux premiers albums. Ils l'ont été, mais par d'autres gens. Je n'étais pas investie. J'avais peur de dire les choses. J'avais l'impression de ne pas être à ma place... Je ne savais pas si j'étais assez convaincante ou assez expérimentée. J'avais honte d'être là ! Vraiment. Ce succès est arrivé par magie. J'ai eu tellement honte pendant longtemps que je n'en parlais pas à mon entourage, à mes amis, même à mon mec de l'époque qui lui galérait à ce moment-là. Je ne pouvais pas lui dire : "Cette semaine on a vendu 30.000 albums". Parce que je n'étais pas légitime. Et là, avec mon nouvel album, j'ai travaillé sur les titres, je me suis investie en studio, j'ai travaillé sur des maquettes, ce que je n'avais jamais fait auparavant. Dorénavant, tout ce qui arrive, que ce soit positif ou négatif, ce sera dû à moi.

Il y a une part de talent et un part de chance dans le métier...
Exactement ! Sauf que moi, je mettais un peu trop de chance et pas assez de talent. Aujourd'hui, je pense vraiment que j'ai les deux.

C'est l'album normal d'une femme normale qui a une vie banale...
Même si tu dis qu'il n'a pas été travaillé de la même façon ni par les mêmes personnes que les deux premiers, ton nouveau disque s'inscrit quand même dans la continuité. Il n'y a pas de vraie rupture...
Heureusement ! C'est vrai qu'on retrouve certains choses mais "Et puis juin" n'a plus le folk ni le jazz du premier album. On est entre le premier et le deuxième, entre la pop et la variété. Je tends vers des choses à la Souchon. De la chanson. Mon rêve, c'est de faire des chansons qu'on ne peut pas cataloguer. C'est juste de la chanson française, de la variété dans le bon sens du terme, de la pop populaire.

Crédits photo : Y. Orhan
Ce disque a néanmoins été réalisé avec d'autres personnes, dont certaines étaient déjà présentes sur les précédents projets, comme ton guitariste.
Oui. Il y a aussi les Blanc-Francard à la réalisation. Ils étaient déjà présents sur mon premier album. C'était un choix, évidemment. Ce couple a quand même permis à mon premier album de cartonner. Comme je le disais, je voulais de la bonne variété. Ils sont très forts dans ce domaine. En amont, pour tout ce qui concerne la composition, cet album a été travaillé avec d'autres personnes avec qui je n'avais jamais travaillé. Avant, j'avais du mal à laisser ça. J'étais assez égoïste et je voulais rester la seule auteur-compositeur. J'avais ce côté un peu "Moi je...", mais j'ai compris qu'il fallait aussi savoir s'ouvrir à d'autres personnes et se faire aider si on voulait aller jusqu'au bout des choses. Des titres que je n'arrivais pas à finir, plutôt que de les laisser de côté comme je l'aurais fait avant, je les ai terminés avec Loane par exemple.

"Et puis juin", c'est aussi l'histoire d'une femme devenue maman. Cet album n'aurait sans doute pas été écrit de cette façon s'il n'y avait pas eu la naissance de ton petit garçon il y a bientôt deux ans.
C'est l'album normal d'une femme normale qui a une vie banale...

J'ai envie que mon fils puisse avoir une bonne image de ma carrière
Je n'irais pas jusqu'à dire banale...
Je me suis rendue compte que j'avais la même vie que beaucoup de femmes. Qu'il n'y avait rien de plus ni de moins. Quand on me demande comment je vais concilier la vie d'artiste et mon rôle de maman, je ne préfère pas y penser parce que je ne l'ai pas encore fait. C'est un gros stress ! Cette conciliation, je ne l'ai pas encore vécue mais au moment où j'ai eu mon fils, je travaillais comme toutes les futures mamans. Même moins ! J'étais à la cool.

On sent quand même que beaucoup de choses ont changé. Ça se ressent dans le style d'écriture et les thèmes que tu abordes dans ce nouveau disque. Ça a été un cataclysme pour toi l'arrivée de cet enfant ?
J'ai compris que la vie était vraiment sérieuse. J'ai toujours tout pris à la légère. J’étais laxiste sur certaines choses. J'étais capable de rester couchée toute une journée parce que j'avais un coup de cafard. Je vivais les hauts, les bas... Et là, il fallait d'un coup être sérieux. Il fallait se lever, ne pas déprimer. J'ai trouvé que les premiers mois de la vie de maman étaient épuisants aussi bien physiquement que mentalement. Il faut tenir le coup moralement pour que le physique puisse aussi suivre. Tout ce que j'ai vécu à ce moment-là, je l'ai écrit sur mon blog et j'ai compris que c'est ce que vivaient toutes les mamans. C'est pour ça que je dis banal.

Est-ce pour autant un album adressé aux femmes ?
Evidemment, ce disque pourra parler à toutes les femmes. Mais, comme le premier qui avait aussi parlé aux hommes, ce qui m'avait étonnée, celui-là pourra aussi bien parler aux hommes. C'est un disque féminin, mais pas féministe. Tout simplement parce que je ne le suis pas.

Je ne suis pas féministe
Banal jusqu'à un certain point. Car on retrouve à travers ces nouvelles chansons une quête identitaire déjà présente sur ton premier album. Notamment sur le titre "Je me manque". Tu ne t'es toujours pas trouvée ?
Ce que je chante, ce sont des choses que je n'aurais pas pu dire. C'est très gênant d'aller dire droit dans les yeux à l'homme qu'on aime ou à sa famille, qui croient tous que vous êtes heureux, qu'en réalité vous ne l'êtes pas. Ce n'est pas facile d'aller leur dire que je ne suis pas forcément heureuse d'avoir signé pour cette vie-là. Maintenant, avec mon enfant, je suis bloquée à vie. Je ne peux plus comme avant penser qu'à tout moment je peux me barrer quelque part, même mourir. Aujourd'hui, je ne peux plus me défiler. J'ai une obligation de présence.

Ce n'était pas le cas avant ?
J'ai toujours été une absentéiste à tout. J'ai toujours été un électron libre. J'ai toujours fait les choses comme je voulais sans tenir compte de ce qu'on me demandait de faire. Et au final, on se rend compte que tout ne se passe pas comme on veut. Ça fiche un coup ! J'étais perdue. Je me suis posé mille et une questions : "Est-ce que cet homme est le bon ?", "Est-ce que je voulais de cet enfant ?". Si je suis maman, c'est peut-être aussi parce qu'il y a une pression sociale. J'avais 33 balais et j'étais divorcée. Il a fallu que je l'écrive. Je le vivais comme ça. Parfois, ça m'arrive encore de le vivre comme ça. Il y a des jours avec et des jours sans. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent ressentir ça mais qui n'oseront jamais le dire. Et c'est ce que dit cette chanson-là et "Aux éclats je ris". C'est le fil directeur de cet album, ce côté "On est censé être heureux mais on ne l'est pas". Est-ce qu'on a le droit de le dire quand même ? Est-ce grave ?

Le papa est lui aussi très présent dans cet album : "Je me suis laissé prendre par le bonheur, je me suis fait avoir en douceur". Ce papa, tu as aussi peur de le décevoir. C'est en tout cas que ce tu as écrit sur ton blog. Tu ne penses pas être à la hauteur ? Qu'est-ce qui te manque ?
Pour moi, il n'y a rien de pire que de décevoir. Quand quelqu'un croit en moi, en général, je fais les choses bien. C'est ce que qui s'est passé avec Sony. Quand une maison de disques comme celle-là vient vous voir, que vous n'avez pas une seule chanson, pour vous signer... C'est que ces gens-là pensent que j'ai du talent. Je me suis dit qu'il allait falloir que je leur prouve. Mon mec, il est vraiment à 200% avec moi. Il trouve ce que je fais super. Je n'ai pas envie de le décevoir. Il y aussi mon père et puis mon fils. J'ai envie qu'il puisse avoir une bonne image de ma carrière quand il sera grand, où même qu'il puisse venir à l'un de mes concerts dans quelques années. Ça voudra dire que ce n'est pas encore fini (sourire) !

Crédits photo : Y. Orhan
Maintenant que tu prends un nouveau départ, as-tu véritablement pu réaliser tout ce qu'il y avait sur la liste des choses que tu voulais faire ?
Ce sont des choses que je voulais faire avec l'autre (sourire). Ce n'est plus la même liste aujourd'hui. Il y a des choses que j'ai faites avec lui auxquelles j'ai repensé une fois qu'on s'est séparé. J'en ai énormément souffert. Avec mon homme actuel, je n'ai surtout pas envie de faire les mêmes choses. Je ne pleure plus sur un trottoir, je n'ai plus envie de danser sur un comptoir. Tout ça, c'était l'arrivée à Paris. La folle vie dans la capitale, à Saint-Germain. Faire la fête, boire, se disputer alcoolisé... Aujourd'hui, j'essaie d'être à la hauteur de la vie que j'ai. Ce n'est pas toujours évident.

Je trouve ça dingue de s'approprier le regard de Dieu !
Pas déçu d'avoir eu un garçon plutôt qu'une petite fille ? Tu rêvais d'une fille dans la chanson "La liste"...
Si. Très très déçue à l'annonce ! Ça a été très dur. Mais aujourd'hui, on me dirait que j'aurais trois garçons d'affilée, je prends direct. Je préférerais encore un garçon.

Sur cet album, il y a un titre un petit moins personnel que les autres. C'est "On dit". Tu dépeins le monde comme étant gris, morose, disant qu'il fait meilleur de rester chez soi et qu'il vaut mieux se créer son petit monde. Qu'est-ce qui te révulse le plus dans ce monde si "moche" ?
Je voulais m'adresser à mon fils dans cette chanson. C'est une manière de le préparer à ce qui l'attend plus tard. Je n'arrive pas à croire que la vie est belle. Et quand bien même elle est belle pour moi, elle ne l'est pas pour tout le monde. Donc ça ne me la rend pas très belle à moi. C'est comme ces gens qui disent "Grâce à Dieu j'ai eu ceci ou cela"... Je trouve quand même ça dingue de s'approprier le regard de Dieu ! Ça voudrait dire qu'il n'en a rien à faire de l'Afrique ! Ce n'est pas Dieu, sinon, il s'occuperait bien des autres. J'ai quand même mis au monde un enfant, alors que j'ai rarement dit que la vie est belle. C'est ce qui m'a inspiré ce titre. Je voulais aussi dire à mon enfant que l'argent ne peut pas tout acheter. C'est mon "Je serai là" de Teri Moïse.

Tu n'es donc absolument pas une artiste révoltée, qui chante des slogans humanitaires.
Absolument pas ! Je parle dans ce titre de l'apprentissage de ses consones, je lui glisse le terme SDF. C'est parce que c'est quelque chose qui me touche beaucoup. Je lui explique qu'il va devoir les enjamber. J'ai toujours envie de pleurer quand j'enjambe quelqu'un. Je ne suis pas révoltée mais ça m'émeut toujours de me dire qu'on fait comme si de rien n'était. C'est incroyable !

Devant "Nouvelle Star", là je m'éclate !
Tu es très active sur ton blog et sur les réseaux sociaux. Tu partages beaucoup de choses, d'évènements, avec ton public. Mais tu commentes aussi beaucoup les primes des différents télé-crochets "Star Academy" et "Nouvelle Star". Tu es d'ailleurs assez dure avec les candidats, comme beaucoup le sont sur Twitter. La critique est-elle justifiée ?
"Star Academy", j'ai regardé une petite demi-heure. J'ai détesté le plateau. J'ai détesté ce qui s'y passait. J'ai trouvé que ça chantait faux à souhait, que les élèves n'avaient aucun charisme. Je ne sais pas, mais il paraît qu'il va en sortir à la fin une perle rare. Mais d'après ce que j'ai vu, c'était très triste. Faire croire à des gens qu'ils vont devenir des stars en faisant ça, je trouve ça grave ! Devant "Nouvelle Star", là je m'éclate ! Il y a du bon live. Il y a des belles reprises. Le jury est top et les candidats ne sont pas mauvais. J'espère que c'est la petite Sophie Tith qui gagnera. Les mecs manquent de charisme sur cette session.

Comment analyses-tu le succès de toutes ces émissions, notamment de "The Voice", alors que plus aucune chaîne de télévision n'en voulait il y a quelques années ?
Je ne comprends pas ! Bientôt, on va revenir avec "Les filles d'à côté". J'ai l'impression qu'on fait un bond en arrière. On va repartir sur le "Loft". Quand je zappe, je trouve ça tellement triste. "Les Ch'tis", je ne veux même pas en entendre parler. C'est "The Voice" que je préfère. C'est au-dessus quand même.

Penses-tu que ça tire le niveau vers le bas ?
Je ne suis pas convaincue bizarrement. A part que ça donne une mauvaise image. On a l'impression qu'il faut avoir une voix pour réussir. Alors que je privilégie beaucoup plus un texte et une mélodie qu'une voix. C'est le charisme qui compte ! Ces gens-là, qui sortent de ces émissions, souvent ne sont pas auteurs-compositeurs. Et ils font appel à des gens super derrière pour écrire leurs albums. C'est chouette ! Donc je ne pense pas que ça tire vers le bas. Quand j'écoute les albums de Julien Doré, Camélia Jordana... Je me dis que ce sont quand même de très bons disques ! Amandine Bourgeois peut elle aussi faire de très jolies choses...

Elle brillera peut-être en tant que porte-drapeau au concours de l'Eurovision !
Je ne sais pas ce qu'il en est. Il faudra écouter la chanson qu'elle interprétera (sourire) ! Je crois en elle. Ce n'était peut-être pas le meilleur exemple que je pouvais prendre. En tout cas, je travaille avec la personne qui réalise le premier album d'Al. Hy. C'était LA voix de "The Voice". Je pourrais travailler dessus. C'est pour ça que je dis qu'ils font souvent appel à de bons artistes après coup... ! (Rires) Mais là, c'est du douzième degré !

Regardez le nouveau clip de Rose, "Et puis juin" :
Pour en savoir plus, visitez rose-lesite.fr ou son Facebook.
Ecoutez et/ou téléchargez le nouvel album de Rose sur Pure Charts.
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