Rose

«J’ai nagé 45 min ! 30 bassins de 25 m… Ça fait même pas un kilomètre, et je me sens déjà accroc… Bon, j’ai quand même un léger doute rapport au fait que mes activités sportives (et non sportives d’ailleurs), hormis le yoga (merci Cathy, cf vieux post d’un jeudi optimiste), n’ont jamais dépassé les 3 séances, mais il faut y croire, sinon, à quoi bon avoir pris la carte “je-prends-30-entrées-pour me motiver-elle finira-pas-a-la-poubelle” ?» déclare récemment Rose sur son blog officiel.

«Le souci avec la piscine, c’est le avant/après, parce que pendant, on est plutôt bien à barboter dans l’eau tiède avec les petites vieilles qui ont moins de cellulite que toi. Mais les vestiaires, cette odeur de chlore qui sent fort le cafard du sport au lycée, (enfin surtout les mots d’excuse du sport au lycée), ce sol mouillé qui oblige tout le monde à marcher sur la pointe des pieds avec dégoût (comme si on savait pas d’où ça pouvait venir, toute cette eau…), les bonnets (qui te ramènent à tes origines spermatozoïdales), les douches à direction aléatoire (si le bonnet t’avais protégé les cheveux jusque là, ben c’est foutu, t’es bonne pour le séchoir…cf plus bas), les casiers, que tu fermes toujours avant d’avoir enregistré ton code, en disant “et merde…”, ce qui t’oblige en sortant à aller demander de l’aide, en maillot une pièce Arena trop petit qui te fait une culotte de cheval (alors qu’en vrai, ben t’en as pas, de culotte de cheval), avec la marque du bonnet/lunette incrustée dans le front, et le rimel bien dégoulinant (ben ouais, je me répète, mais je ne me démaquille qu’en situation extrême, du type opération en anesthésie générale, ou séance d’UV… Y a des maîtres nageurs quand même, merde…)» poursuit-elle avec humour.

Visionnez le clip de Rose, "Comment c'était déjà" (2010) :


On y apprend par ailleurs, que la chanteuse s'est descendue la saison 1 de "Six Feet Under" en une nuit, se met à jour sur celles de "Desperate Housewives", "Dexter" et "How I Meet Your Mother", mais reste surtout une fan inconditionnelle de "Lost". Rose, écrit par ailleurs de nouvelles chansons, et ça c'est la bonne nouvelle, après l'accueil en demi-teinte de son second album "Les souvenirs sous ma frange", paru et écoulé à seulement un peu plus de 30 000 exemplaires, contre plus de 350 000 pour le précédent, porté par les tubes "La liste" et "Ciao Bella". Elle viendrait d'enregistrer des maquettes avec son talentueux ami Dominique Dalcan, écrirait un texte pour le prochain album de Jenifer, "Le dos tourné" (composé et réalisé par Pierre Guimard), co-écrirait une chanson avec Severin qui s’intitule "Mon homme", écouterait l'album de Florent Marchet, serait allée au concert de Syd Matters, mais refuserait d’aller voir "Les petits mouchoirs" au cinéma (par principe).

«J’ai perdu mon statut d’artiste qui a du talent, et j’ai eu un peu la trouille. Et puis j’ai compris que je ferai mieux de trouver un label qui a du talent, et ça, ben ça m’a rassurée. Je n’ai pas composé mon "Let It Be" (le titre qui me rendrait fière à vie) ni mon "Comme d’habitude" (le titre qui me rendrait riche à vie), ni même écrit le blog le plus drôle de l’année (avouez, vous avez même pas souri une fois, hein ? Pas vrai ?)» conclue la jeune femme.

Marraine de l'association "Prête moi ta gomme"

Par ailleurs, en qualité d'ancienne institutrice, Rose s'est parfaitement fondue dans le décor de l'association "Prête moi ta gomme" pour laquelle elle était marraine cette année. Cette dernière prête son temps à des écoles dans des pays sous-développés, organisant un partenariat entre une école française (qui n’était autre cette année que l'école primaire de Rose, à Nice), et une école au Togo. «Une réponse qui revenait souvent, était “non, je suis pas Chimène Badi… j’ai juste raté mon brushing” (sourire). Je suis repartie avec le sourire jusqu’aux oreilles, c’est le cas de le dire, mais aussi avec une cinquantaine de dessins, représentant le plus souvent une maison avec des fenêtres sur-dimensionnées, et une femme se tenant sur le toit, armée d’une guitare, apparemment prête a s’envoler avec des oiseaux en forme “V”».