Lomepal

Crédits photo : Abaca
Lomepal est sans conteste l'un des rappeurs les plus populaires de sa génération. Après avoir écoulé 720.000 exemplaires de "Jeannine" (ou "Amina" pour sa réédition), l'artiste parisien est revenu en force avec son troisième album "Mauvais ordre" en septembre dernier. Sans duos et plus pop que rap, il s'est affirmé comme l'un des plus gros succès musicaux de ces derniers mois et compte 220.000 ventes. Il en est de même pour sa grande tournée des Zénith, pour laquelle il a écoulé plus de 315.000 places. Ce mardi soir, malgré la grève, il lance d'ailleurs une série de trois concerts ultra-complets à l'Accor Arena de Paris. « On a tellement travaillé dur ce show qu'on va se contenter de le faire au mieux pour la capitale, sans invité ni surprise. C'est la 18e date, on commence à bien le maîtriser. Le spectacle est très écrit, et cela m'impose des déplacements très précis » se réjouit l'interprète de "Trop beau" dans les colonnes du Parisien. Son show coûte d'ailleurs plus cher grâce à un système de son inédit « avec des enceintes qui envoient chacune un son différent dans la salle ».

"Je n'ai pas fait de burn-out mais..."

Et Lomepal le concède, il n'a jamais été aussi populaire. « Je n'ai jamais vendu autant de tickets. J'ai vendu moins d'albums que les deux précédents et, pourtant, la tournée est deux fois plus grosse que la précédente. Les grandes salles, ça marche parce que les gens chantent, énormément » résume l'artiste « très chanceux », qui sera aussi en tête d'affiche des plus gros festivals cet été. Ainsi, le rappeur a la chance de toujours rassembler un public de plus en plus nombreux. Pourtant, tout aurait pu mal tourner pour l'interprète de "Decrescendo", qui a pris une longue pause entre fin 2019 et 2022, après avoir frôlé le pire.

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« Je n'ai pas fait de burn-out, mais je frisais avec quelque chose de désagréable, et qui commençait à grossir, de ne plus trop trouver de sens à ce que je faisais » précise Lomepal. La raison ? « Je faisais trop de choses en même temps ». Le chanteur se félicite ainsi d'avoir pu prendre une année sabbatique pour remettre les compteurs à zéro : « Je me suis réorganisé et je ne le vis plus du tout de la même manière. Cela m'a beaucoup libéré aussi de ne plus être tout le temps sur mon téléphone, de ne plus avoir un contrôle de mon image ». Il explique d'ailleurs que c'est son management qui gère désormais son compte Instagram. Une pause salvatrice qui lui a permis de revenir en force, avec en ligne de mire la plus grosse tournée de sa carrière.