Kendji Girac

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Que devient Kendji Girac ? Le chanteur se fait discret deux mois après avoir défrayé la chronique, cette fois-ci judiciaire. Hospitalisé après avoir été blessé par balle, l'interprète de "Color Gitano" a d'abord annoncé que sa blessure a été causée par une mauvaise manipulation d'une arme, avant qu'une enquête ne fasse état d'une violente dispute conjugale et d'un chantage au suicide. Des traces d'alcool et de cocaïne ont été trouvées dans son sang. « Je me suis longuement excusé auprès de ma famille et de mon équipe qui me soutient depuis le premier jour mais je tenais, en ce jour spécial qui a changé ma vie, m'excuser auprès de vous tous car je sais toute la peine et le souci que j'ai pu vous faire. (...) Je me soigne, je me repose pour revenir encore plus fort grâce à vous et je veux laisser cette période de ma vie derrière moi » écrivait Kendji sur les réseaux sociaux, tandis que sa compagne Soraya niait toute forme de violence : « Kendji ne m'a jamais fait de chantage au suicide, que les choses soient claires. Cela n'a jamais existé. Je n'ai jamais subi la moindre violence quelle qu'elle soit de sa part ».

"Le tir a été provoqué volontairement par M. Girac"

Olivier Janson, le procureur de la République de Mont-de-Marsan, dont le déballage de la vie privée de Kendji Girac a fait polémique, vient de rendre son verdict et de classer l'enquête sans suite. Ainsi, la star de la chanson ne sera pas poursuivie. Dans un communiqué notamment partagé par nos confrères de Ouest-France, le procureur explique que, selon les enquêteurs, l'artiste s'est lui-même tiré dessus. « Il est établi que le tir a été provoqué volontairement par M. Girac lui-même » a indiqué Olivier Janson, précisant que les analyses ont mis en évidence « une concentration massive de poudre sur les vêtements de M. Girac, notamment sur les manches ».

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Selon la justice, la prise de stupéfiants et d'alcool du chanteur ont mené à ce geste qui aurait pu lui être fatal : « M. Girac, qui a été réentendu le 15 mai 2024, par les enquêteurs de la section de recherches de Pau et de la brigade de recherches de Parentis en Born, met désormais ce geste exclusivement sur le compte de son état d'alcoolisation avancée, aggravée par la prise de stupéfiants. Il maintient qu'il ignorait lors du déclenchement du tir que des munitions se trouvaient dans le chargeur. Ce point n'a pu être confirmé, faute d'avoir pu vérifier dans quelles conditions l'arme avait été acquise ». Les éléments de l'enquête ont été classés sans suite, comme la possession d'arme à feu à « l'infraction de violences à caractère psychologique » sur sa femme Soraya, jugée « insuffisamment caractérisée ». Idem pour l'usage de stupéfiants, qui devrait être classé d'ici six mois « sous réserve du respect du suivi sanitaire ».