Alizée

Enfin cette année, la crème de la scène indépendante parisienne s'est réunie sous l'initiative du chef de file de l'underground français, Tahiti Boy, pour offrir "Such A Special Time (It's Xmast Tonight)", une chanson de Noël (à télécharger gratuitement en cliquant sur ce lien). Tahiti Boy, qui rappelons le a collaboré avec des pointures américaines comme Mike Ladd, Antipop Consortium ou Tv On The Radio. Ont participé : Alice Lewis, Alizée, Bobmo, Da Brasilians, Tahiti Boy, Chab, Cocosuma, Hugh Coltman, Romain Corvez, Chicken Cottage, Fred Deces, DVNO, Sylvain Fetis, Flairs, Bertrand Fresel, Das Glow, Annabelle Hettmann, Hollysiz, Stephane Ichaï, Jackson, Antoine Jamaica, Guillaume Jaoul, Mike Ladd, Jerome Laperruque, Teki Latex, Loane, Raphael et Julien de Marmont, Mellow, Microbes Studios, Paul Morisot, Johane Myran, Para One, Ornette, Samy Osta, Fred Pallem, Adrien Pallot, Juliette Paquereau, Didier Perrin, DJ Pone, Thomas de Pourquery, Santa, Johanna Seban, Raphaël Seguinier, Surkin, Tacteel, Jean Thevenin, Mina Tindle, Remito Valdes, Thibault Vinçon et Saul Williams.

Visionnez le clip de "Such A Special Time (It's Xmast Tonight)" avec notamment Alizée :

Alizée : son album vendu à seulement 5 000 exemplaires

En mars dernier, paraissait le nouvel album d'Alizée, "Une enfant du siècle", porté par le single "Les collines (Never Leave You)". Un disque (proposé en édition limitée avec un coffret numéroté, contenant l'album en édition spéciale, le livre du disque, l'album en cinq 45 tours, un poster, et un Polaroïd unique offert aux 100 premières commandes) entré au Top à la 24ème place, disparu du classement six semaines plus tard, et vendu au total à seulement 5 000 copies. Une douche froide pour celle qui s'était pourtant entourée de la crème de l'électro français issu du label Institubes - notamment Château Marmont, Rob, Jérôme Echenoz, Para One, David Rubato, Tahiti Boy, dévoilant un disque audacieux, fort bien produit, mais malheureusement difficilement cernable pour les médias. L'univers d'Edie Sedgwick, une actrice et mannequin américaine dont la courte vie a été marquée par les tragédies familiales, d'importants troubles psychiatriques et sa consommation de drogues. Un opus dont on se demandait, à sa sortie «si son passé, son image, ne la place malheureusement pas “le cul entre deux chaises” : trop “spé” pour les médias destinés au grand public, qu'elle risque de dérouter - ceux qui la connaissent et la défendaient jusqu'alors, et trop populaire pour les amateurs d'électro, fans notamment de Coco Rosie. A moins que son public gay ne sauve les meubles». L'avenir nous a donné raison, et nous avons à présent la réponse.