Crédits photo : affiche du Peacock Festival
Vendredi 11 juillet, cest en effet une foule en délire qui a fait chauffer le dancefloor et a vibré aux sons produits par quelques-uns des plus grands noms de lélectro, à limage de Richie Hawtin, Boston Bun,
Cassius mais encore Recondite, Blackjoy et Darkside, projet du génial Nicolas Jaar le tout dans une ambiance électrique fleurant bon le revival de la regrettée rave party.
Car, en plus dun line-up très pointu, cest bien là la force et le charme du Peacock Society : offrir aux infatigables clubbers parisiens (ou venus dautres horizons), la possibilité et surtout lespace de laisser libre court à leur sens de la fête dans un décor à la fois bucolique et underground. Marché de nuit, pavillon secret, coins hamac et autres pelouses verdoyantes ont ainsi accueilli les milliers de petits chanceux à prendre part à la première soirée de cette deuxième édition, vivement plébiscitée (en 2013 ce sont pas moins de 23.000 spectateurs qui avaient fait le déplacement). Mais, si dehors latmosphère champêtre était propice à la détente - food trucks trendy à lappui - à lintérieur, une fois passées les portes de limmense warehouse aux allures de hangar désaffecté, lheure était plutôt à la moiteur et aux sessions de danse déchaînées.
Block Party sur les Docks de la Cité de la Musique et du Design
Hier soir, samedi 12 juillet, le parc Floral de Vincennes a vécu de nouvelles émotions animales puisque ce sont Paul Kalkbrenner, le Rémois Brodinsky (patron du label Bromance), Jimmy Edgar mais également Agoria, Cashmere Cat, Acid Arab et Tale of Us qui ont pris leur quartier sur scène pour des mix sannonçant eux aussi dores et déjà bouillants.
Et comme la fête est plus folle
quand elle ne sarrête pas, la fiesta électro se poursuit ce dimanche 13 juillet, avec des prolongations organisées de 12h à 00h sur les Docks de la Cité de la Musique et du Design dans le 12ème arrondissement de la capitale pour une Block Party tout aussi déjantée. Les acheteurs malheureux ayant loupé les deux premières soirées pourront ainsi se consoler avec une demi-journée de festivités électro au cours de laquelle le New-Yorkais, Masters at Work ou encore le crew Smallville Records, le DJ originaire de la très productive Detroit Kassem Mosse, et enfin DJ Deep mettront lambiance en plein air, sous un soleil, on lespère, radieux.