Crédits photo : Logo Universal Music Group
Les rumeurs allaient bon train depuis déjà quelques semaines, mais c'est désormais quasiment officiel. Reuters vient d'annoncer que la filiale de Vivendi, Universal Music Group, allait bientôt être autorisée à racheter la maison de disques britannique, EMI, pour la somme d'1,9 milliard de dollars. On ne comptera donc plus que trois majors dans l'industrie musicale. La Commission Européenne devrait donner son aval au plus tard le 27 septembre prochain.
Comme
nous vous l'annoncions au début du mois d'août, Universal aurait bel et bien proposé de céder des droits mondiaux sur une partie de ses principaux labels et catalogues. Une information confirmée par Reuters qui cite deux sources très proches du dossier. D'après le directeur général d'EMI, Roger Faxon, Universal vendrait donc la majeure partie du catalogue de son label Parlophone, et se priverait ainsi d'exploiter le répertoire de plusieurs artistes de poids dont Coldplay, ou encore la discographie de Queen. Mais le cession devrait également comprendre le catalogue d'EMI Classics, Virgin Classics, ainsi que de nombreuses filiales d'EMI en France, en Belgique, en République tchèque, en Pologne, au Portugal, en Suède et en Norvège.
Des cessions en masse qui interviennent après l'avertissement de la Commission européenne qui avait demandé à Universal de ramener la part de marché globale potentielle d'un ensemble composé d'Universal et EMI sous la barre des 40%, afin de ne pas nuire à la concurrence suite au rachat. Et cela ne devrait pas concerner que l'Union Européenne, mais également le reste du monde, dont les Etats-Unis, d'après une source bien informée. Logiquement, Bruxelles ne s'est laissé aller à aucun commentaire mais a fixé au 27 septembre la date limite de sa décision.