Jil Caplan + Jean-Christophe Urbain = Johnny Valentine
Par
Thierry CADET
| Rédacteur
Jil Caplan s'associe à l'ex-Innocents Jean-Christophe Urbain afin de former le duo Johnny Valentine. Il semblerait donc que le prochain album de la chanteuse, le successeur de son EP "Revue" publié l'an dernier, soit un projet commun : découvrez leur univers !
« Entrez dans la mine, le cur de Valentine, toucher l'uranium, le nucléaire péplum, le rouge du vingtième, le minimum western, le souffle de la rue, le nuage Honolulu ». C'est par ces quelques lignes qu'est introduit le duo composé de Jil Caplan et Jean-Christophe Urbain, Johnny Valentine, sur le site officiel du projet. Ainsi, quelques mois seulement après la parution de l'EP intitulé "Revue", il semblerait que l'interprète de "Tout c'qui nous sépare" (Top 6 en 1991) s'oriente vers un projet commun. Un univers influencé par The Beatles, The Rolling Stones, Bruce Springsteen, Todd Rundgren, Robert Wyatt , Pink Floyd, bref, un univers délicieusement rock'n'roll ! Quelques titres sont par ailleurs déjà en écoute sur le Net, de "Animal" à "Minimum western".
Depuis la fin des années 80, depuis l'envolée charmante de sa voix suave sur les ondes avec "Oh ! Tous les soirs" (Top 36 en 1987), Jil Caplan n'a eu de cesse de s'appliquer à faire des choix de marque. L'artiste au bon goût a poursuivi sa route, forte de petites pépites d'albums toujours joliment chiadés, en marge il est vrai d'un succès populaire - notamment sa récente participation à l'album de Phil Pace, ou la publication de l'EP "Revue". Un mini-album au sein duquel la jolie jeune femme reprenait avec pudeur et retenue, non seulement son tube 90's "Tout c'qui nous sépare" revisité, mais aussi celui de Paul McCartney "Bluebird", Buddy Holly "Peggy Sue", Daniel Guichard et l'improbable "Mon vieux", Marylin Monroe "The River Of No Return", et deux de ses chansons ("J'aime je déteste" et "Derrière la fenêtre") issues de son précédent album, revus et corrigés par... Jean-Christophe Urbain. La boucle est bouclée.
Entrez dans la mine, le cur de Valentine
Jil Caplan dévoile son premier album "A peine 21" (en rapport à son âge de l'époque) en 1987. Une poignée de jolies pépites grimperont ensuite une à une les échelons du Top 50 : "Comme sur une balançoire", "Cette fille n'est pas pour toi", "Tard dans la nuit"... Trois ans plus tard, "La charmeuse de serpents" (son deuxième opus, double disque d'or) envahit les ondes avec "Tout c'qui nous sépare" ; Jay Alanski écrit, compose, arrange et produit la majeure partie du disque. "Natalie Wood" (Top 13 en 1991), le follow-up, continue d'installer la toute jeune Jil, 24 ans au compteur. En 1992, forte de ce succès public, Jil Caplan est consacrée "Révélation féminine de l'année" aux Victoires de la Musique.
Visionnez le clip de Jil Caplan, "Tout c'qui nous sépare" (1991) :
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Jean-Christophe Urbain est issu du groupe Les Innocents. Une formation pop, quatuor emmené également par JP Nataf, de 1982 à 1999. Créé en 1982 à Paris, Les Innocents est, comme la plupart des formations rock, une histoire de copains. Suite à la sortie de la chanson "Pamela" qui est passé inaperçue en 1985, le groupe connaît un premier succès avec le single "Jodie" (Top 34 en 1987). Il faudra attendre la sortie de "Fous à lier" en 1992 pour que le groupe se révèle vraiment aux yeux du grand public, notamment avec les hits "Mon dernier soldat", "L'autre Finistère" (Top 10 en 1993) et "Un homme extraordinaire" (Top 27 en 1993).