En 1960, Jean Corti est embauché par Jacques Brel. Six ans de bonheur, de folie, de tournées, de chansons. Au passage, il compose Madeleine, Les Vieux, Les Bourgeois, Titine, Les Taureaux
Il arrête sa collaboration avec Brel en 1966, six mois avant que ce dernier ne quitte définitivement la scène.
Il croisera les chemins de Brassens (laccompagnant à la contrebasse !), Jo Privat, Armand Lassagne, Barbara, Michel Petrucciani, Alain Bashung, Rita Mitsouko avec lesquels il va également jouer ou composer.
Puis Jean Corti rencontre une bande de mômes qui jouent drôlement de drôles de chansons. Très vite, lamitié avec les Têtes Raides devient un compagnonnage de musiciens.
Aujourdhui il sort Versatile, entre valse et jazz, mélancolie et ivresse, nostalgie et élan. Un autoportrait ? Pas seulement. Tout son album ressemble aussi à sa génération, à son univers, à sa langue, à cette culture sublime qui semble échappée des photos de Robert Doisneau ou des pages de Raymond Queneau. Jean Corti y joue ses propres compositions (Versatile, Place Montmartre, La Ritale
), des classiques de la chanson française (La Javanaise, Ma ptite chanson, Les Feuilles mortes...), des mélodies immortelles du cinéma ou du bal. Pour cet album Jean corti sest entouré de grands du jazz : le contrebassiste Jean Philippe Viret (Didier Lockwood, Marcel Azzola...), le guitariste Jean Marie Ecay (Jacques Higelin, Tom Novembre
) et le batteur Philippe Delestre.
L'artiste sera sur scène le 11 juin au Bataclan avec les Têtes Raides, Loïc Lantoine,
Olivia Ruiz et dautres invités...
Pour en savoir plus, visitez
www.myspace.com/jeancorti.