Charts In France (Thierry Cadet, rédacteur) : Salut Clémence, pour tous les internautes qui ne te connaissent pas encore, peux-tu nous dire d'où es-tu originaire ?
Clémence : Je suis de Paris et j'ai 16 ans, bientôt 17 ! (rires) Je fais du piano, de la guitare, du chant et de la comédie depuis que je suis toute petite. J'ai toujours été passionnée par les arts en général.
"Je suis une fille normale de mon âge"
CIF : Depuis le succès de ton premier single « On a tous besoin d'amour » avec Johnny Hallyday en 2001, continues-tu d'aller à l'école ?
C : Oui, je n'ai jamais cessé d'y aller. C'est important pour moi d'être une jeune fille comme les autres. Alors bien sûr, depuis quelques années j'ai des horaires aménagées que je peux déplacer comme bon me semble, et je travaille beaucoup chez moi, à la maison. Mais sinon je suis en première comme une fille normale de mon âge (sourire).
CIF : Tu n'as jamais senti d'animosité à ton égard, de jalousie... ?
C : Bizarrement, je l'ai moins bien vécu à l'âge de 11 ans qu'aujourd'hui... A l'époque il y avait quelques jalousies par ci, par là, mais à présent je suis comprise par mes camarades. Je crois qu'à 16 ans on est un peu plus mûr forcément et les relations s'en ressentent.
CIF : Te souviens-tu du jour où la musique est entrée dans ta vie ?
C : La musique est dans ma vie depuis le début parce que mon père, qui est compositeur (ndlr : le père de Clémence n'est autre que Saint-Preux) m'a toujours bercé à la musique. Je le suivais dans les studios d'enregistrement, je suivais ses séances de travail etc.
Avec ma sur aussi, j'ai toujours partagé ma passion pour la musique. C'est elle qui m'a fait découvrir les Beatles par exemple. Je me souviens qu'on s'enregistrait chanter sur un magnétophone étant petites. C'est d'ailleurs la première fois que j'ai découvert ma voix. Aujourd'hui ma sur est auteuse, pour son plaisir. Il est question qu'elle m'écrive des textes, peut-être, sur mon premier album.
CIF : Tu n'écris pas encore toi ?
C : Pas de chansons. J'ai un cahier sur lequel j'essaie de me défouler en écrivant tout ce qui me vient par la tête, mais ça s'arrête là. J'aimerai bien écrire des chansons, mais je crois que je dois attendre un peu, et puis travailler. Pour l'instant c'est ma mère qui m'écrit des textes.
"Un Blog ? Non, c'est intime"
CIF : Tu n'as pas de Blog, comme la plupart des jeunes filles de ton âge ?
C : (étonnée) Un Blog ? Non. Et puis de toutes façons je n'aurai pas forcément envie que mes états d'âmes soient lus par les internautes. C'est intime.
CIF : Quelles sont tes influences musicales ?
C : Mes deux principales influences restent Toni Braxton et Whitney Houston.
CIF : Deux chanteuses à voix ? Tu n'es pourtant pas très vocale...
C : Oh ben quand même... même si bien sûr je ne chante pas comme elles ! Mais j'aime leurs voix. Et puis j'écoute aussi beaucoup de rap américain, du R'n'B : 50 Cent, Usher, Alicia Keys... Récemment j'ai eu ma période Ragga,
Sean Paul etc. J'ai des goûts très éclectiques.
"Johnny a tout de suite su me mettre à l'aise"
CIF : Revenons à ta carrière, quel souvenir gardes-tu de « On a tous besoin d'amour », ton duo avec Johnny Hallyday ? (ndlr : n°4 au Top en 2001)
C : (émerveillée) Un souvenir formidable ! Il faut dire que j'étais bien accompagnée quand même... Johnny a tout de suite su me mettre à l'aise.
CIF : Aujourd'hui avec le recul, quel sentiment as-tu quand tu regardes les images du clip ou que tu entends ta voix ?
C : Je ne me reconnais pas ! (rires) Je me dis : « Oh, comme elle est mignonne cette petite fille ! » (rires) Je me regarde comme si je regardais un bébé.
CIF : Ensuite il y a un nouveau single, en 2002, pour lequel tu as comme partenaires Philippe D'Avilla (ndlr : qui sort du triomphe de « Roméo Et Juliette » et de son tube « Les rois du monde »), Pino Santoro et Nuno Resende, quel souvenir en conserves-tu ?
C : « Un seul mot d'amour » reste un très beau souvenir parce que les garçons étaient adorables.
CIF : Tu les revois toujours ?
C : Non parce qu'ils habitent en Belgique.
CIF : Cependant le single fait moins bien au Top que celui avec Johnny... (ndlr : n°48 en septembre 2002)
C : Oui c'est vrai, mais il reste un beau succès quand même.
CIF : Pourquoi faire une longue pause ensuite ?
C : J'avais besoin de laisser mûrir ma voix parce que le personnage de Jeanne, que je dois interpréter sur scène, grandi au fur et à mesure de l'histoire...
CIF : Tu veux dire que « On a tous besoin d'amour » et « Un seul mot d'amour » sont extraits du spectacle musical que prépare ton papa ?
C : Oui c'est ça.
""Jeanne la Romantique sera sur scène courant 2006"
CIF : Y a-t-il une date de prévue ?
C : Pas exactement. On sait que « Jeanne la Romantique » sera sur scène courant 2006, mais c'est encore un peu vague quant à la salle et aux dates. Mais je tiendrai le rôle principal et « Sans défense », mon nouveau single, en fera partie. C'est pour cette raison que j'ai dû attendre que ma voix mûrisse pour l'enregistrer, parce que tous ces singles seront dans l'album du spectacle que nous sommes en train de préparer.
CIF : Et l'album de Clémence ?
C : On y pense aussi. Il sera différent, je tiens à ce que ce soit un album personnel, avec mes influences, mais j'ai encore un peu de temps devant moi... (sourire)
CIF : Pourquoi avoir enregistré un duo avec Jean-Baptiste Maunier ?
C : C'est surtout pour mon père que je l'ai fait. « Concerto pour deux voix » est une de ses compositions et j'étais très fière à l'idée de la chanter. Ma voix a bien collé tout de suite, et nous avons pensé à en faire un duo. Comme papa aimait beaucoup le voix de Jean-Baptiste, nous lui avons proposé et il a accepté.
"Avec Jean-Baptiste, nous ne sommes pas devenus amis"
CIF : Et là, c'est une fois de plus, un gros succès (ndlr : n°3 au Top en mars 2005). Revois-tu Jean-Baptiste, êtes-vous devenus amis ?
C : Non. Pour plusieurs raisons : déjà Jean-Baptiste habite à Lyon et moi à Paris. Ensuite nous n'avons pas le même âge. Il a 14 ans et moi je vais en avoir 17... C'est énorme cette différence à nos âges. Et nous n'avons pas du tout les mêmes centres d'intérêts et les mêmes conversations.
CIF : Si tu devais décrire « Sans défense » en quelques mots...
C : « Sans défense » c'est le passage de l'enfance à l'adolescence ou de l'adolescence à l'âge adulte. Ca parle de la fragilité qu'on a quand on est en mutation finalement... (sourire) Mais aussi des ailes que cela peut donner ! C'est un texte très positif, il est beau et il me correspond bien. Il faut dire que la chanson a été écrite pour moi.
CIF : Comment s'est déroulé le tournage du clip ?
C : C'était magnifique ! Nous l'avons tourné pendant plusieurs jours à Cuba, dans la Havane. J'ai rencontré beaucoup de gens et j'étais très triste de repartir...
""Star Academy" ne m'intéresse pas"
CIF : Es-tu fan de la télé-réalité musicale ?
C : Pas du tout. Je ne regarde pas « Star Academy », ça ne m'intéresse pas. Je préfère les chansons originales que leurs reprises... Par contre j'irai volontiers y défendre mon single s'il le fallait parce qu'on y chante en direct. Je ne crache pas dessus, mais c'est simplement un programme qui ne m'intéresse pas en tant que spectatrice.
CIF : Que penses-tu des journalistes qui te comparent à Priscilla depuis « Sans défense » ?
C : Nous n'avons pas le même âge ! Priscilla a 16 ans et j'en ai un de plus. Je ne me reconnais pas dans ce côté « lolita ». Je suis une jeune fille comme les autres. Je n'ai rien contre elle, elle chante bien, elle est jolie, mais nous n'avons pas le même univers.
"Priscilla ? C'est rigolo"
CIF : Ecoutes-tu sa musique ?
C : Non. Mais je trouve que ça lui va bien, c'est rigolo.
CIF : Est-ce plus facile avec les garçons quand on s'appelle Clémence ?
C : Facile je ne sais pas et je m'en fous un peu en fait ! (rires) Je sais que certains viennent me voir parce que je chante et que d'autres sont plus sincères. Mais je sais très bien faire la différence entre ce qui est faux et ce qui est vrai.
CIF : Pour finir, Clémence est-elle amoureuse actuellement ?
C : (rires) Amoureuse ? Non. Mais c'est un bien grand mot... je n'ai été amoureuse pour l'instant qu'une seule fois dans ma vie, j'avais des sentiments assez forts. Mais tu sais, il m'en faut beaucoup pour tomber amoureuse... (sourire)
CIF : Merci Clémence !
C : Merci à toi, à bientôt !