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dimanche 22 octobre 2017 13:38

Les Pussycat Dolls réagissent aux accusations de prostitution de Kaya Jones

Par Yohann RUELLE | Journaliste
Branché en permanence sur ses playlists, il sait aussi bien parler du dernier album de Kim Petras que du set de techno underground berlinois qu'il a regardé hier soir sur TikTok. Sa collection de peluches et figurines témoigne de son amour pour les grandes icônes de la pop culture.
Les révélations de Kaya Jones, ancienne membre des Pussycat Dolls, font vivement réagir. Dans un communiqué, le groupe dément fermement les "fausses allégations" de leur camarade, qui affirme que le girls band cachait un "réseau de prostitution".
Crédits photo : Bestimage
Des révélations explosives. Dans le sillage de l'affaire Weinstein, où le récit de plus d'une cinquantaine de mannequins et actrices (dont Angelina Jolie, Asia Argento et Léa Seydoux) a fait tomber le magnat d'Hollywood, la parole des femmes se libère. L'appel à témoignages lancé à travers les hashtags #BalanceTonPorc et #MeToo a poussé Kaya Jones à raconter les propres actes qu'elle a subis lorsqu'elle faisait partie des Pussycat Dolls. Membre du girls band entre 2003 et 2005, la chanteuse américaine affirme avoir été harcelée par des membres haut-placés de l'industrie musicale. Pire : selon elle, la bande emmenée par Nicole Sherzinger aurait servi à cacher un « réseau de prostitution ». « Pour faire partie de l'équipe, tu dois jouer le jeu. C'est à dire coucher avec qui ils te disent (...) Après t'avoir prostituée et rendue accro à la drogue ils utilisent ça contre toi. Oui. On victimise la victime » a-t-elle divulgué dans une série de tweets, accusant directement Robin Antin, la créatrice du groupe, de l'avoir exploitée : « Robin et le label raflaient tout l'argent ».

"De fausses allégations"


Ces accusations très graves ont secoué le monde de la musique. Robin Antin n'a pas tardé à répliquer en dénonçant des « mensonges écoeurants et ridicules », affirmant que Kaya Jones ne recherchait que ses « 15 minutes de gloire » alors qu'elle n'était, selon elle, qu'en simple « période d'essai » au sein des Pussycat Dolls. Désormais, c'est le girls band qui réagit de manière officielle dans un communiqué relayé dans la presse américaine. « Nous sommes solidaires de toutes ces femmes qui ont eu le courage de parler publiquement de leurs expériences face aux abus, au harcèlement et à l'exploitation. Toutefois, nous ne pouvons pas soutenir de fausses allégations » déclare le groupe, assurant que les activités évoquées par Kaya Jones « n'ont tout simplement pas eu lieu ». « Comparer nos rôles dans les Pussycat Dolls à de la prostitution ne discrédite pas seulement tout le dur travail que nous avons réalisé durant ces années mais jette aussi de l'ombre sur les millions de victimes qui parlent et sont entendues à travers le monde » poursuivent les interprètes de "Hush Hush", en affirmant que Robin Antin a toujours « soutenu et encouragé les femmes de tous les horizons à s'épanouir dans leur carrière ».

Reste que le communiqué n'est signé par aucune membre des Pussycat Dolls en leur propre nom, et qu'on peut légitimement s'interroger sur l'implication réelle de Nicole Scherzinger, Ashley Roberts, Kimberly Wyatt, Jessica Sutta et Melody Thornton dans cette prise de position publique. Affaire à suivre.

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