Star Academy

Crédits photo : Bestimage
75 dates en quatre mois. Tel est l'agenda ultra chargé des élèves de la "Star Academy" en tournée. Emportés dans un tourbillon médiatique suite à l'énorme succès de la saison 11, les chanteurs de la promo 2023 ont vu leur feuille de route passer d'une vingtaine à 75 shows avec parfois sept dates par semaine et même deux représentations par jour. Et cela a ses conséquences physiques : depuis le lancement de la tournée, qui sera applaudie au total par 450.000 spectateurs, Lénie, Julien et Pierre ont loupé plusieurs concerts pour des ennuis de santé. « C'est assez fréquent sur des tournées comme celle-ci. Il n'y a pas eu beaucoup de temps entre la fin du programme télévisé et le début des concerts, avec un gros rythme à tenir pour leurs jeunes épaules. Ils peuvent donc être fatigués. Mais globalement ça tient bien et ils sont tous au rendez-vous » estime le producteur Mathieu Vergne au Parisien. Une autre source ajoute : « C'est une tournée difficile physiquement, éprouvante vocalement. (...) Heureusement pour nous, et pour eux, ce sont tous des gentils et il y a une vraie amitié et une solidarité entre eux. Sinon, ça aurait pu virer à l'enfer ».

"Ça ne donne pas vraiment envie d'être à sa place"

Toujours est-il que si les professionnels essaient de tempérer, nombreux sont les internautes et spectateurs à dénoncer le rythme complètement harassant de la tournée. D'autant plus pour Pierre Garnier qui, en parallèle, assure la promotion de son premier album "Chaque seconde" dans de multiples médias. Mais qu'en pensent les principaux intéressés ? Interrogé par nos confrères belges de Ciné Télé Revue, Julien reconnaît que lui et ses camarades sont énormément sollicités : « Après une aventure aussi costaude que "Star Academy", c'est compliqué d'enchaîner avec une autre comme la tournée. Plus de 75 dates en quatre mois, c'est stratosphérique ! Physiquement, on tire fort sur la corde ». Alors qu'il vient de publier son nouveau single "Encore une fois", le finaliste s'inquiète pour son ami Pierre Garnier, qui court partout : « On est juste heureux pour lui. Des fois, on est aussi un peu en empathie. Parce qu'il n'arrête jamais ! Il est tout le temps sollicité. Vu le rythme qu'on a actuellement, ça ne donne pas vraiment envie d'être à sa place ».

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De plus, le présumé faible cachet des élèves fait polémique, et Djebril vient de pousser un coup de gueule en évoquant des décisions discriminantes à son égard. De son côté, Julien profite toute de même à fond de cette expérience inédite. Mais il appréhende la dernière, qui aura lieu à l'ING Arena de Bruxelles le 7 juillet. « Il y a un mix bizarre d'émotions par rapport à cette dernière date » reconnait-il, conscient qu'il va lui falloir passer à autre chose : « J'ai hâte, dans le sens où je sais que l'énergie va être folle et qu'après ça, on va pouvoir se reposer, faire un peu la fête, travailler sur nos projets. Mais il y a aussi ce truc, déjà, de nostalgie ». « Les larmes vont couler ! » promet-il.