S Petit Nico

Crédits photo : Sand Mulas
"Grandes âmes", le premier single officiel issu de l'album de Nicolas Seguy aka S Petit Nico, "Humain", avait tout d'un tube, qu'en sera-t-il de son successeur "Bidonville" ? Une touchante chanson sur la condition de certaines gens, malheureusement encore bien trop nombreux. L'artiste évoque avec tendresse leurs conditions de vie, dénonçant en douceur les injustices dont ils font l'objet, n'omettant pas pour autant une jolie lueur d'espoir. Un texte profondément humain, justement.

Ecoutez un extrait du nouveau single de S Petit Nico, "Bidonville" :


"Humain " est le premier album de S Petit Nico (faisant suite à un premier EP intitulé "Si j'étais un homme"). Evoqué par ailleurs sur de nombreuses ondes, de Europe 1 à France Culture, au moment de sa parution en bacs il y a quelques jours, l'opus contient tour à tour, déclaration d’amour, coup de gueule, confidence ou engagement profond, se mêlant pour créer des moments uniques de manières originales : chant, murmure, texte scandé, chanté, rappé. Chaque morceau est construit comme un message humaniste et ouvert sur le monde. Un disque énergique et apaisant à la fois, regorgeant de tubes potentiels, du premier single "Grandes âmes", à "Humains", en passant donc par le très touchant "Bidonville". Un disque peuplé de moments magiques, réalisé dans le mythique studio Gang avec un maximum de prises directes, afin de rester dans l’esprit traditionnel de la... chanson.

Une galette aux douze chansons poétiques ou engagées, oscillant entre rap, jazz et chanson. S Petit Nico réinvente un genre, le slam, agrémenté donc de différents styles afin de n'en façonner qu'un seul, le sien, propre à ses différentes influences « lui est le leader d'une nouvelle génération qui n'existe pas encore » (Fnac Indétendance - une compilation sur laquelle il est crédité). L'artiste définit d'ailleurs aisément sa musique comme étant de la chanson, plus qu'autre chose. De la chanson, avec un timbre, un phrasé. D'autres s'y sont essayés avant lui, chacun dans son univers, de Benoît Dorémus à Ben Mazué, notamment.

Réalisateur et compositeur de l’album "Midi 20" de Grand Corps Malade, le jeune homme est ensuite amené à collaboré sur l’opus "A 20 ans" d’Amel Bent ou sur les tournées de Kery James. Il était par ailleurs le 3 février dernier, parmi les finalistes du Prix Georges Moustaki, terminant sa course sur la seconde marche, juste derrière Melissmell.