Renaud

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Renaud se porte bien, même s'il connait « des hauts et des bas » confiait récemment Didier Varrod, journaliste avec lequel Nicolas Maupied a travaillé sur le documentaire "Renaud, on t'a dans la peau". Diffusé ce lundi 11 mai sur France 3, à l'occasion du 63ème anniversaire du chanteur de "Mistral gagnant", ce programme est consacré à sa vie et sa carrière, et ponctué par de nombreux témoignages de proches ou d'artistes populaires qui voient en lui un modèle. Hommage à peine voilé, "Renaud, on t'a dans la peau" se veut également un message de soutien à l'intention de cet artiste qui « reste attaché à la vie » malgré « l'impossibilité absolue de vivre en cohérence avec ses utopies et sa soif de fraternité » révélait récemment Didier Varrod.

"Renaud, c'est un poteau !"

Ce matin, Le Monde publie des extraits de ces témoignages d'affection, citant Élodie Frégé. « C'est à la fois un Rimbaud et un tendre voyou, un poète et un bandit » estime l'interprète de "Si je reste", entendue l'an dernier sur la compil' "La Bande à Renaud". Sur Facebook, elle a également posté : « Renaud était là quand j'étais enfant et j'ai eu la joie de pouvoir lui dire, timidement, bien des choses lors de ce documentaire. Nous sommes quelques-uns à avoir pris place sur un banc ou ailleurs, pour l'évoquer, le remercier, le raconter. Merci, cher Renaud, pour la plume et la guitare ».

D'autres se sont exprimés sur Facebook aujourd'hui pour son anniversaire. « Ne manquez pas cette très belle émission consacrée à Renaud ce soir sur France 3. Jolis témoignages. Archives drôles et émouvantes. Fier d'y avoir participé et d'avoir chanté quelques mesures de "Manu"... » a inscrit Patrick Bruel sur son mur, alors que Nolwenn Leroy, elle, s'est contentée de rappeler qu'on célébrait également cette année ses 40 ans de carrière.

Toujours d'après Le Monde, "Renaud on t'a dans la peau" est l'occasion pour Alex Beaupain de préciser que c'est son « premier chanteur » à lui, tandis que ses parents faisaient résonner Brel, Brassens et Ferré à la maison. « Il est transparent, très intime, et parle de nous » confie Vincent Delerm, avant que tous en chœur proclament : « Renaud, c'est un poteau ! ».