Renaud

Crédits photo : Capture d'écran YouTube
Il y a tout juste un mois, Renaud revenait dans les bacs avec "Métèque". Un album de reprises dans lequel l'artiste a souhaité remettre en lumière des chansons françaises quelque peu oubliées du grand public comme "La tendresse" de Bourvil, "Si tu me payes un verre" de Serge Reggiani ou encore "Bonhomme" de Georges Brassens. « Je considère qu'il y a des chansons françaises qui ne sont pas dignes de tomber dans l'oubli, qui ont besoin d'être ressuscitées de temps en temps, un florilège des chansons que j'ai aimées qui ont bercés mon enfance ou mon adolescence, que j'ai voulu interpréter à ma façon » confiait le chanteur sur les ondes de RTL, lui qui a été « ému, chamboulé, bouleversé » au moment d'enregistrer ces reprises.

"Avec ma gueule de métèque..."

Entré numéro un des ventes, le disque "Métèque" cumule à ce jour 52.000 ventes en France et a obtenu un disque d'or. Un score quelque peu en dessous des attentes, comparé à ses deux précédents disques "Les mômes et les enfants d'abord !" (2019) et "Renaud" (2016), respectivement écoulés à 200.000 et 730.000 exemplaires. Alors qu'aucune tournée n'est prévue pour le moment, l'artiste ayant indiqué son envie d'arrêter la scène, Renaud continue aujourd'hui la promotion de son album en dévoilant le clip pour la chanson qui lui donne son nom : "Le métèque". Le célèbre titre de Georges Moustaki est donc réinterprété par Renaud dans une version un peu plus électrique, lui qui se réapproprie ces paroles connues de tous : « Avec ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec et mes cheveux aux quatre vents / Avec mes yeux tout délavés qui me donnent l'air de rêver, moi qui ne rêve plus souvent ».

Regardez le clip "Le métèque" de Renaud :



« Je suis un enfant de la balle, un peu de partout, des rues ou des quartiers. Et puis c'est un hommage à Moustaki, la chanson du "Métèque" sonnait comme un cri de guerre » confiait-il sur RTL à la sortie de l'album. La vidéo en noir et blanc du "Métèque" a été réalisée par Yann Orhan et Renaud y partage l'écran avec une dizaine de figurants, comme des tatoueurs ou danseurs, tour à tour attablés à une table de café ou près d'une fontaine parisienne. A travers "Le métèque" et les 11 autres reprises de l'album, Renaud se plait à être un « passeur » dans la chanson française : « Je considère qu'un auteur-compositeur doit avant tout être un chanteur. Et un chanteur, c'est fait pour chanter les chansons des autres ou les siennes. Peu importe, ce qui compte c'est l'émotion qu'on met dedans. Comme j'étais en panne d'inspiration pour un album original, je me suis planché là-dessus ».