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mercredi 14 octobre 2009 0:00

PzK en interview

Les PzK sortent leur premier album. Après le buzz de leur premier single "Les Filles Adorent", les cinq amis âgés de 16 à 20 ans confirment ainsi leur succès. Les débuts du groupe, leurs choix musicaux, leurs délires..., ils se confient pour une interview sans concession.
Bonjour les PZK. Pourquoi avez-vous choisi ces trois lettres pour le nom de votre groupe (Nikolas Lenoir, journaliste) ?
Ensemble : C’est un secret.
JLB : On ne le dit à personne, c’est un gros délire entre nous. Cela est né en 2005 et il faut mieux ne pas chercher à comprendre. (Rires)

Vous êtes amis depuis plusieurs années et votre groupe n’a donc pas été créé sur casting. Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Baobab : Au collège.
JLB : Je suis arrivé en sixième et j’ai rencontré Djouz et Flo. Je faisais du basket avec Djouz ainsi qu’avec KBC. Il faisait déjà de la musique. Je me suis fait virer de mon bahut et j’ai rencontré Baobab dans mon autre bahut. On s’est finalement tous rencontrés et nous avons créé PzK en 2005.

Comment peut-on définir votre humour ?
Baobab : À prendre au second degré.
JLB : C’est un humour potache. Il y a beaucoup de délires et d’autodérision. Nous aimons bien l’humour noir également. C’est plutôt Bao qui est fort d’ailleurs. (Rires)

Comment avez-vous vécu le buzz de "Les Filles Adorent" ?
Ensemble : Bien.
Nous nous sommes donnés à fond.
Djouz : Nous ne nous attendions pas à un tel buzz donc nous étions très contents.
JLB : Certains ne s’imaginent peut-être pas à quel point on a travaillé sur l’album. "Les Filles Adorent" a été fait au début de PzK. Dés que nous avons créé le groupe, nous avons commencé à écrire l’album au cas où on pourrait un jour l’enregistrer. Nous nous sommes donnés à fond. La rencontre avec les Freaks, la signature pour la production de l’album nous a permis de rebosser sur les morceaux. Le clip a suivi et cela a buzzé rapidement. On ne se prend pas la tête et on essaie de rester les pieds sur terre.

Vous êtes donc auteurs, compositeurs et interprètes de cet album ?
JLB : Oui, on a tout fait.

Certains d’entre vous sont-ils plus spécialisés sur une partie ?
KBC : Baobab et moi sommes plus sur la production. J’écris aussi mais en fait, nous travaillons vraiment ensemble. C’est un album fait en équipe.

Votre premier single "Les Filles Adorent" fonctionne très bien, le clip également. Quel était votre but avec le texte de cette chanson ?
JLB : On avait envie de taquiner les filles, de dire ce qu’elles aiment, ce qu’elles adorent, tout en restant dans le deuxième degré.
Baobab : Il y a beaucoup de clichés.

Retrouvez le premier clip de PzK, "Les Filles Adorent" :


Dans la vraie vie, vous n’avez donc pas un rythme aussi effréné avec les filles ?
Flo : On se prend des vents comme tout le monde.
KBC : Peut-être même plus que tout le monde. (Rires)

Comment vos proches vivent ce buzz ?
Djouz : Ils le prennent bien. Ils sont surtout contents pour nous. Ils aiment nous voir à la télé, nous entendre à la radio…

Comment cela se passe dans vos lycées ?
On ne peut pas plaire à tout le monde.
Djouz : Il y a eu les vacances donc nous nous en sommes moins rendus compte. Par rapport à la fin de la dernière année scolaire, peu de choses ont changé à part le regard des élèves de seconde. Ils viennent d’arriver alors que les autres nous voyaient avant. Il y a des petits regards mais cela reste gentil. Personne ne vient nous harceler.
JLB : Il y en a aussi qui ne nous aiment pas et cela se ressent aussi. On ne peut pas plaire à tout le monde.

Vous venez de la région d’Armentières, près de Lille. Est-ce que vous revendiquez vos origines du Nord ?
Djouz : Ce n’est pas que l’on est fier ou pas, c’est comme si on venait de Bordeaux ou de Paris.
JLB : Nous sommes en grande partie du Nord mais ce n’est pas quelque chose qui nous détermine beaucoup. KBC est maintenant à Bruxelles et de toute façon, nous ne sommes pas un groupe qui se revendique Ch’ti.

Pensez-vous être des représentants de votre génération ?
Beaucoup de jeunes ont la même vie que nous.
JLB : On parle beaucoup de notre génération car on est en plein dedans. Nous parlons de nos délires mais nous n’avons pas le sentiment de parler pour tous. On raconte notre vie de jeunes au quotidien. Pas mal de personnes pourront se reconnaître dans l’album.
Djouz : On peut en représenter une partie mais nous ne pensons pas être cinq jeunes emblématiques de notre génération.
Baobab : Beaucoup de jeunes ont la même vie que nous.

Quelles sont vos références musicales ?
Baobab : Nous avons tous des références musicales différentes et c’est justement le mélange qui a fait le style PzK. J’écoute de la pop, le rock. J’ai même écouté du métal.
Flo : J’aime bien la pop.
JLB : J’aime bien les gens qui ne sont pas connus et qui font des choses excellentes. KBC écoute pas mal d’électro en ce moment donc nous avons vraiment beaucoup d’influences. Nous sommes ouverts à toutes les musiques.
Djouz : Je suis assez branché hip hop français actuellement.

Quelles sont vos sources d’inspiration à part les filles et le sexe comme on a pu le découvrir dans le premier single ?
JLB : Notre quotidien est notre grande source d’inspiration. Quand on a une prod’ et que l’on veut écrire, on ne va pas chercher à faire un texte engagé. On parle de nous, de nos vies et on ne va pas parler de choses que l’on ne connaît pas.

Avec votre premier single en tête, on peut avoir peur en découvrant l’album d’avoir de la redondance et on est au final surpris par la diversité des sons par exemple. Comment avez-vous choisi les titres ?
Djouz : Chaque morceau apporte quelque chose à l’album.
JLB : Nous avons pris les douze titres les plus forts. Il y a de la pop, de l’électro, du hip hop…

Dans votre nouveau single "Comme Ça", vous vous définissez comme à l’aise et cool. Vous dites aussi vouloir simplement aimer la vie que vous avez. Est-ce que vous y êtes parvenus ?
Djouz : Oui car sinon on ne voudrait pas de la vie que l’on a.
JLB : On se fait plais’, on s’éclate et on se contente des petites choses de la vie. On veut parfois des gros trucs mais on ne va pas péter un câble si on ne les a pas.
Baobab : On fait quelque chose que l’on aime et cela commence à porter ces fruits. C’est vraiment génial.

Découvrez le nouveau clip de PzK, "Comme Ça" :


Avez-vous le sentiment d’avoir franchi une étape ? Et si oui, quelles sont les prochaines ?
Djouz : Nous avons envie de continuer comme ça.
JLB : Que l’album marche.
KBC : Sortir un album est déjà quelque chose de formidable.
JLB : Nous avons vu nos albums et cela nous a vraiment fait quelque chose.

La couverture est la première chose que l’on voit d’un album. Comment peut-on interpréter le visuel ?
On ne veut pas s'identifier à un style.
Flo : C’est mystérieux. (Rires)
JLB : On ne veut pas s’identifier à un style donc nous n’avons pas mis de photo sans casquettes ou avec casquettes…
KBC: La photo a été prise sur le tournage du clip "Les Filles Adorent". On voit le concombre dans la cuisine, au moment où Flo fait son couplet. Le photographe a demandé à la fille de le mettre dans la bouche comme ça pour délirer et cela a donné cette photo.

Je pensais qu'il s'agissait de votre façon de défendre les cinq fruits et légumes par jour.
Ensemble : (Rires)
JLB : On a vraiment kiffé la pochette. On la trouve stylée. Les filles et le sexe font partie de nos sujets de chansons donc les gens vont se poser des questions. Ils vont se dire que c’est un peu cochon quand même mais ils vont garder un doute.

Comment s’est passé l’enregistrement de l’album ?
JLB : On a commencé avec des petits micros à un euro d’Auchan, notre PC qui buggait à fond et on s’est retrouvés d’un coup avec les Freaks. Cela change tout. On a continué à délirer car ils ont fait Fatal Bazooka donc ils sont aussi comme nous un peu tarés. Ils nous ont permis de travailler de façon plus cadrée.

Quand on découvre le clip de "Les Filles Adorent" et indépendamment de l’album, on peut avoir à l’esprit l’humour de Fatal Bazooka. Qu’en pensez-vous ?
Baobab : Il y a en effet le côté rigolo et second degré dans ce morceau.
Djouz : La différence entre nous et lui est qu’il est un personnage alors que nous sommes dans la réalité. C’est notre vie de tous les jours.

"Bordelik Boys", vous le chantez sur l’album mais l’êtes-vous dans la vie ?
JLB : Nous sommes bordéliques à fond, dans nos chambres, dans nos vies.
KBC : Dans nos sacs aussi.
JLB : Ce titre est en fait plus une fiction. Nous avons créé un petit personnage, un peu à part des gens mais qui se fait quand même plaisir.

Vous sortez votre premier album à moins de vingt ans donc vous n’êtes pas si bordéliques que ça.
JLB : On sait être sérieux quand il faut.
Baobab : On est bordéliques en temps normal mais quand on fait du son, nous sommes à fond dedans.

Par rapport au titre "Pas Envie", de quoi n’avez-vous vraiment pas envie ?
KBC : D’être calife à la place du calife, de fermer ma braguette, de me marier, de dessert…
JLB : Nous n’avons surtout pas envie de nous prendre la tête. Cool et à l’aise. Comme beaucoup de jeunes de notre âge, on n’a parfois pas envie de se lever, pas envie d’aller en cours, pas envie qu’on nous donne des ordres…

Que répondez-vous à celles et ceux qui ont juste écouté votre premier single et qui trouvent cela potache ?
"Les Filles Adorent" n'est qu'une partie du disque."
JLB : Il faut écouter l’album.
Djouz : Il faut écouter la suite, attendre les prochains épisodes.
Baobab : "Les Filles Adorent" n’est qu’une partie du disque.
JLB : C’est un single fort et marrant pour lancer le projet. Les gens qui vont s’intéresser à l’album vont voir que ce n’est surtout pas que ça.

Comment pourriez-vous définir cet album en quelques mots ?
Djouz : Melting pot.
JLB : Étonnant, différent, frais…
Flo : Nouveau.
KBC : Nous n’irons pas jusqu’à dire conceptuel. (Rires)

Pensez-vous à la scène ?
JLB : On commence à penser aux concerts. On va essayer de faire des trucs de dingues pour fêter l’album. On a fait le Main Square Festival, la Cave aux Poètes… Nous voulons nous amuser, donner du plaisir et rencontrer notre public car on ne le connaît pas encore.

Quel message aimeriez-vous transmettre au public et aux internautes ?
Ensemble : Merci
Flo : Merci du soutien
Djouz : Merci aux gens, qu’ils soient là depuis le début ou qu’ils viennent de nous découvrir.
JLB : Nous espérons qu’ils vont kiffer l’album et partager le délire. Nous sommes là pour faire la fête et nous espérons aussi remonter le moral des gens.


Pour en savoir plus, visitez leur site officiel ou leur MySpace officiel.

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