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vendredi 18 novembre 2016 12:40

"Les Dix Commandements" : retour pharaonique pour un spectacle culte (Critique)

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
C'est le retour des "Dix Commandements". La comédie musicale s'offre une nouvelle jeunesse, grâce à une troupe renouvelée, mais conserve ses points forts : son décor pharaonique et ses chansons cultes. Nous étions à la première !
Crédits photo : DR
16 ans après la première de la comédie musicale "Les Dix Commandements" au Palais des Sports de Paris, le spectacle est de retour pour quatre représentations exceptionnelles à l'AccorHotels Arena, avant une tournée dans toute la France. Hier soir, la nouvelle troupe, emmenée par Joshaï (Moïse), Merwan Rim (Ramsès), Pablo Villafranca (Josué) ou Cylia (Sephora), a levé le voile sur la nouvelle version du show... qui n'a pas vraiment subi de lifting en réalité. Car la vraie force du spectacle des "Dix Commandements" réside d'abord dans son décor impressionnant et imposant, statique mais agrémenté d'éléments additionnels tout au long du spectacle. Char, tête de sphinx, trône, portes gigantesques recouvertes de hiéroglyphes, le Mont Sinaï... Dès les premières minutes, le spectateur est transporté en Égypte, immergé dans cette incroyable épopée.

Décor imposant, des titres cultes...


D'ailleurs, pour une fois, l'immense écran principal et les quatre autres situés sur les deux côtés de la scène ne sont qu'un support au décor. De quoi donner une leçon aux comédies musicales actuelles, bien trop paresseuses, qui se reposent généralement sur leurs images de synthèses pour captiver... Outre le décor, ce sont évidemment les chansons qui font tout l'intérêt des "Dix Commandements". Sans temps mort, malgré un démarrage un peu mou et quelques problèmes de sons, le spectacle, qui ne possède aucune scène de comédie (!), est porté par sa troupe qui rend honneur aux titres cultes de Pascal Obispo, Lionel Florence et Patrice Guirao. Difficile pourtant de passer après Ginie Line ou Daniel Lévi sur "Le dilemme", "Il s'appellera Moïse", "La peine maximum", "L'inacceptable", "Mais tu t'en vas" et bien évidemment "L'envie d'aimer" lors d'un final grandiloquent, en standing ovation.

A VOIR - La nouvelle troupe des "Dix Commandements" revisite "L'envie d'aimer" : regardez !

Si Joshaï qui remplace Daniel Lévy manque de charisme, Vanina Pietri fait des merveilles, Charlotte Berry éblouit sur "Oh Moïse", l'un des plus beaux moments du spectacle, tandis que Pablo Villafranca impressionne avec sa voix puissante sur "La peine maximum", et que la battle entre Moïse et Ramsès sur "Mon frère" tient toutes ses promesses. Seul le titre "L.I.B.R.E" apparaît en total décalage avec le reste du répertoire. Autre point fort des "Dix Commandements" : l'immense scène n'est jamais abandonnée, avec, en permanence, une trentaine de danseurs, habillés par Sonia Rykiel, pour des tableaux de danse ou de combat captivants. Artistes, comédiens et danseurs réunis, ils sont parfois une cinquantaine !

Seul bémol : l'AccorHotels Arena ne semble pas adaptée pour une comédie musicale, même de cette ampleur. Le son se perd parfois et le spectateur distingue mal certains interprètes au milieu de la mise en scène, très riche. Mais le show reste, même 16 ans après, un incontournable. La plus belle histoire de tous les temps ? Possible !







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