Lady Gaga

Crédits photo : Montage Pure Charts / Canal+ / Abaca
Cette semaine, alors que M Pokora se glisse dans la peau de Claude François, Lady Gaga fait son grand retour avec son cinquième album "Joanne". Sur ce disque inspiré par l'histoire de sa tante décédée, la chanteuse américaine délaisse ses excentricités pour montrer le visage d'une artiste sensible. Deux singles ont été chargés de défendre en amont le projet : "Million Reasons", une ballade déchirante et épurée sur un couple au bord de la rupture, et "Perfect Illusion". Produit par Mark Ronson, Kevin Parker de Tame Impala et BloodPop, ce premier single rock et garni de synthétiseurs opère un bond dans les années 80. Un peu trop du goût de Catherine et Liliane, les deux humoristes de Canal+...

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Du lundi au vendredi, les deux personnages burlesques campés par Alex Lutz et Bruno Sanchez s'amusent à décrypter l'actualité dans une pastiche diffusée sur la chaîne cryptée. Pas franchement douées avec les nouvelles technologies, Catherine et Liliane ont essayé vendredi dernier d'utiliser l'application Shazam, capable de reconnaître instantanément des millions de titres... avec plus ou moins de succès. « "Perfect Illusion" de Lady Gaga ? Ils mentent sur Shazam ! C'était une chanson de Fabienne Quantain » assure avec certitude Catherine. Ni une ni deux, nous voilà téléportés en 1981 pour découvrir le tube oublié de la fameuse Fabienne Quantain et son groupe les Magnets : "Il s'appelait Dove".

"Il s'appelait Dove..."

Haut zébré sur les épaules et perruque frisée sur la tête, Catherine, grimée en Fabienne, raconte en français l'histoire de sa rencontre avec un bel inconnu sur les notes de "Perfect Illusion", ringardisées pour coller à l'ambiance. « Je passe et je le frôle, et je perds le contrôle, moi la flore lui la faune, dans notre grande Amazone » chante-t-elle, tombée sous le charme de ce Dove... avant de se rendre compte qu'il préfère les garçons, dans un twist à la "Ziggy" ! La phrase It wasn't love, it wasn't love, it was a perfect illusion » que Lady Gaga répète en boucle sur son tube se transforme alors en « Il aime les hommes, il aime les hommes, je rentre seule à la maison » dans la bouche de Fabienne, qui se lamente dans une décor kitsch assumé... Déjà culte !