La maman et la putain

Le duo La maman et la putain naît le 1er janvier 2007 lors d’un premier concert à Tours. Fred et Gaëlle ont de l’ambition, ils veulent faire danser les gens, inventer des mélodies qui s’impriment dans leurs têtes et les rendent énergiques dès le matin. Ils veulent faire des chansons simples et speed comme celles des Ramones, et aussi tubesques que "Like A Virgin". Leurs influences sont essentiellement anglo-saxonnes ; chansons pop plus que chansons à texte et pas de message à transmettre. Les paroles en anglais s’attrapent au vol, à égalité avec les notes, comme des slogans ludiques et parfois pathétiques. «Cops in the city, the party is over», «Sarah Jessica please don’t go to shopping with Madonna»...

On leur demande souvent pourquoi un tel nom et qui est la maman et qui est la putain. Ils ont cherché un nom en français en contrepoint aux paroles en anglais, parce qu’ils sont de bons petits français élevés au son anglo-saxon. Bien sûr, ils ont aussi pensé au film d’Eustache avec Bernadette Laffont. Mais surtout, ils voulaient jouer avec ce cliché masculin sur les femmes. Ils se rêvent essentiellement en personnages rock et disco.

Le premier album éponyme de La maman et la putain signé sur le label Lafolie Records, est actuellement disponible sur les plateformes de téléchargement légal, porté par le single "Sarah Jessica". Un morceau parodiant la comédienne Sarah Jessica Parker, incarnant Carrie Bradshaw dans la série US "Sex And The City", et agrémenté de son clip, dans lequel la journaliste Candice Mahout de BFMTV, et l’écrivain François Bégaudeau, font une apparition clin d’œil !

Visionnez le clip de La maman et la putain, "Sarah Jessica" :


Gaëlle et Fred ont d’abord échangé leurs CDs des Clash, des Ramones et des Undertones avant de pogoter dans les concerts de punk/rock, de boire des “malibus” dans les discothèques sur les tubes de Gloria Gaynor et de Beyoncé. Ils ont toujours aimé indissociablement le rock et le disco, les guitares saturées et les synthés, la virilité surjouée des punks et la féminité sexe des stars de la dance, mais dans leurs premiers groupes, c’est le rock avec ses accents pop ou power/pop qui primait.

Après des débuts comme batteur, Fred fonde Factory Girl en 2003, trio pop/rock où il est déjà compositeur, chanteur et guitariste. De son côté, Gaëlle crée Les Femmes, formation punk/rock où elle se fait la voix dès 1999. Après des dizaines de concerts dans toute la France ou en première partie de groupes américains comme les Donnas et trois albums produits chez Dialektik Records, label phare de la scène punk/rock à l’époque, Les Femmes mettent joyeusement fin à leurs jours en 2006.

Par ailleurs, le duo déjanté se produira en concert à Paris, le 1er avril prochain, à l'International.