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mercredi 27 février 2013 11:51
Justin Timberlake : Pure Charts a écouté son nouvel album, "The 20/20 Experience"
Par
Charles DECANT
| Rédacteur
Hier soir, le management de Justin Timberlake, de passage en France, avait organisé une petite écoute surprise du nouvel opus du chanteur, "The 20/20 Experience", dans les bacs le 18 mars. La star était même présente pour dire quelques mots avant de lancer l'écoute de l'un des albums les plus attendus de l'année dans le monde qui, après la première écoute, laisse circonspect...
Crédits photo : pochette de l'album
L'invitation est arrivée lundi soir. De passage en France, Justin Timberlake a décidé de faire écouter son nouvel opus, "The 20/20 Experience", à quelques journalistes spécialisés. Rendez-vous mardi 26 février dans un grand hôtel parisien. Portables au vestiaire, histoire de ne rien pouvoir enregistrer, et après un peu d'attente et un petit mot de Justin himself, le début de "Pusher Love Girl" retentit. Plage d'ouverture de cette album riche de 10 titres à peine - mais long de plus de 70 minutes -, le titre est déjà connu des fans qui ont pu l'entendre en live, mais prend toute sa dimension dans sa version studio. Des cordes puissantes donnent le coup d'envoi, le couplet est léger et entêtant, le refrain peine à décoller mais termine fort et le beat lourd et infectieux fait le reste. Des titres très longs, des mélodies pas toujours efficacesMais quand on croit que le titre est terminé, c'est en fait reparti pour un tour, à l'image de la quasi-totalité des titres de "The 20/20 Experience". Car comme sur "FutureSex/LoveSounds", son deuxième album sorti en 2006, Justin s'est fait plaisir et a enregistré des titres longs, très longs, parfois trop longs. On ne sait plus trop où ils commencent et où ils s'arrêtent. A la première écoute, c'est indéniablement source de confusion mais nulle doute que des écoutes répétées atténueront ce bémol. Sur "Pusher Love Girl", la deuxième partie de la chanson, entamée en beatbox, est aussi efficace que la première, et Justin compare sa bien aimée à toutes les drogues possibles et imaginables. « You're my cocaine, my heroin, my MDMA, I'm just a junkie for your love », chante-t-il ainsi avant qu'on enchaîne avec "Suit & Tie". Décevant à la première écoute, le titre est finalement plus accrocheur qu'il n'y paraissait et sa classe et son élégance ne se démentent pas après de multiples écoutes. Les choses deviennent plus intéressantes et surprenantes avec "Don't Hold the Wall", troisième titre de l'album, au beat tribal concocté par Timbaland, qui n'est pas sans rappeler ce qu'il avait fait pour le single "Earth Intruders" de Björk. Les sonorités sont orientales, les bruitages multiples - on entend même des oiseaux ! - et le résultat est réellement étonnant. Dommage que toute cette recherche prenne le pas sur la mélodie, parfois monotone, et masque presque la voix de Justin. Timbaland a sans doute essayé d'innover, mais en fait peut-être un peu trop, proposant un titre trop produit. Tout le contraire de "Strawberry Bubblegum" et "Spaceship Coupe", deux titres langoureux, qui rappellent pour l'un Barry White, et où la production est plus rétro. Deux titres très sexuels où les métaphores sont nombreuses mais les mélodies un peu plates. Idéal pour faire des bébés, beaucoup moins pour passer en radio. Un album très travaillé, mais pas de single évidentLe Justin de "FutureSex" reprend ses droits sur le plus accrocheur "Tunnel Vision", mais le titre sonne du coup un peu attendu. Le chanteur se diversifie ensuite avec des cuivres et une production plus minimaliste sur "That Girl", ose le beat et les sonorités latino sur "Let the Groove Get In", qui se divise lui aussi en deux parties très distinctes, avant l'arrivée de "Mirrors", qui mérite bien son rôle de deuxième single. On ne se lasse toujours pas du moment où le refrain est chanté quasiment a cappella, et invite à taper dans les mains. Un moment qu'on attend avec impatience de déguster en live. Et on termine sur "Blue Ocean Floor", où le bruit des vagues sert de fond sonore à une ballade sans beat ou presque. « Under the water you scream so loud but the silence drowns you », se lamente le chanteur. Au final, on sort de l'écoute avec un sentiment un peu mitigé. Le soin apporté à la production, les choeurs par milliers, les influences multiples... Clairement, le produit est de qualité, et le grand écart entre rétro et moderne est réussi. Mais enregistré en 20 jours seulement, on aurait souhaité que l'album ait un peu plus le temps de mûrir du côté des mélodies. A la première écoute, aucun titre ne sonne comme un single potentiel. Un écueil qui pourrait se révéler ne plus en être un après plusieurs écoutes, mais encore faut-il que les radios et les fans lui en laissent la chance. On a aussi le sentiment contradictoire qu'il y a eu beaucoup de recherche au niveau des instruments et de la production, alors qu'en même temps, tout a déjà été entendu, qu'il s'agisse des titres rétro, même un peu customisés à la sauce Timbaland, ou des titres qui sonnent le plus comme du Justin, comme "Mirrors" et "Tunnel Vision". Une chose est sûre, on ne manquera pas de donner plusieurs chances à l'album, mais le sentiment qui domine après cette première impression est sans doute la circonspection, ce qui n'était sans doute pas l'effet recherché. Podcast
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