Johnny Hallyday

Crédits photo : ABACA
Johnny Hallyday publiera lundi son nouvel album "Rester vivant", actuellement défendu par les singles "Seul" et "Te manquer". Planning très chargé donc pour le rockeur français, qui s'est produit plusieurs soirs à Bercy Arena avec ses amis Jacques Dutronc et Eddy Mitchell ce mois-ci. Car, dans le même temps, il a aussi foulé plusieurs plateaux de télévision et accordé des interviews à quelques magazines. En couverture de Télérama la semaine dernière, Johnny Hallyday s'exprime à présent dans les colonnes du Point. L'occasion pour lui d'évoquer la tonalité de ses nouvelles chansons, bien-sûr, mais aussi de se prononcer au sujet des questions de politique actuelle.

"C'est quelqu'un que j'aime beaucoup personnellement"

Au lieu de commenter l'action de François Hollande, Johnny revient sur ses liens d'amitié avec l'ancien président de la République. S'il semble toujours être son ami, Nicolas Sarkozy n'est pas l'homme providentiel auquel le chanteur fait référence lorsqu'il imagine celui qui redressera le pays. « Je ne crois plus trop en Sarkozy » a-t-il confié au Point, avant de renchérir : « Comme beaucoup de gens, il m'a déçu ». Pour Johnny, l'ancien président ne propose « rien de nouveau » : « C'est quelqu'un que j'aime beaucoup personnellement mais je ne crois pas en la politique d'aujourd'hui. Il faudrait que quelqu'un arrive... Pompidou était formidable ! ».

"J'adore mon pays, mais c'est stressant"

Un coup dur pour Nicolas Sarkozy ? Le chanteur comptait parmi ses plus fidèles soutiens en 2007, alors qu'il gagnait la présidence du pays. Avec son épouse Laeticia, Johnny a d'ailleurs célébré cette victoire au Fouquet's, juste après que les résultats soient tombés. Comme le rappellent nos confrères de purepeople.com, le couple Hallyday a également assisté à son anniversaire organisé par Carla Bruni l'année suivante. Dans son autobiographie parue l'an dernier, l'interprète de "Marie" a d'ailleurs présenté Nicolas Sarkozy comme « un ami » et « un type bien ». Mais les relations ont évolué depuis 2011 si l'on se réfère aux déclarations de Johnny Hallyday au Parisien. Celui-là avait affirmé qu'il ne savait pas pour qui il voterait aux présidentielles de 2012, et que l'amitié ne primerait pas sur l'intérêt du pays.

Lors de ce même entretien au Point, Johnny Hallyday en a également profité pour réitérer des propos qu'il avait déjà tenus par le passé, concernant la mentalité des Français. « Ici, on a l'impression d'être assisté : on bosse pas, on fait les 35 heures, on fait des manifs, la grève... Je trouve ça désolant » a-t-il lâché, avant de conclure : « Ici, c'est mal vu d'avoir une belle voiture, alors on a une voiture de location. Moi, j'adore mon pays, mais c'est stressant ».