Johnny Hallyday

Crédits photo : Bestimage
Près de quatre ans après sa disparition, Johnny Hallyday n'a pas fini de faire vibrer les Français. Plusieurs échéances viendront dans les prochains mois occuper l'agenda des fans inconditionnels du Taulier, à commencer par la sortie de l'album symphonique "Acte II" programmée pour le 10 septembre. Après le succès du premier volet, arraché à plus de 500.000 exemplaires en 2019, la voix du rockeur se parera de ses plus beaux atouts sous la houlette d'un orchestre mené par Yvan Cassar, afin de redécouvrir dans un écrin ses tubes de légende comme "Je te promets". Dans la foulée, une tournée symphonique sillonnera la France dès le mois de mai 2022 ! 60 musiciens et 40 chanteurs entonneront les classiques de l'idole des jeunes pour une série de 20 concerts, qui fera notamment escale à la Salle Pleyel à Paris. Le nom de Johnny Hallyday est donc une véritable mine d'or. Et certaines entreprises sont prêtes à saisir la justice pour faire valoir leur droit d'honorer la mémoire de l'icône.

Une "concurrence déloyale" ?

Dans son édition du 25 juillet, le Journal du Dimanche nous apprend qu'un conflit judiciaire éclate entre l'entourage de Johnny Hallyday et la société de spectacles Backstage Management Agency, basée à Reims. En cause ? Une future tournée en hologramme s'intitulant le "Gabrielle Tour" et qui repose sur une technologie d'holographie en 3 dimensions. Laquelle vient contrecarrer les plans de Laeticia Hallyday pour son grand concert hommage prévu le 14 septembre à l'Accor Arena de Paris. Dans un courrier adressé à la société DMLS TV, que détient la productrice Anne Marcassus (Les Enfoirés), le patron de Backstage Management Agency fait savoir que les droits des hologrammes du rockeur ont été déposés le 7 mars dernier. « L'hologramme est une oeuvre ­soumise au droit de la propriété intellectuelle et au régime juridique des droits d'auteur » indique l'avocat Emmanuel Ludot. Par conséquent, toute utilisation d'un procédé similaire, pour le concert à Bercy qui sera diffusé sur France 2, enfreindrait les deux copyrights déposés auprès de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), et pourrait constituer une « contrefaçon ».

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Les proches de Johnny Hallyday, « surpris », ont fait savoir que l'image de Johnny Hallyday ne pouvait pas être « privatisée ». « Personne ne peut s'en réclamer propriétaire » est-il indiqué dans l'hebdomadaire. Mais le producteur rémois n'en démord pas et a mis en demeure la société concurrente, qui supervise ce show rempli d'invités et de stars (Patrick Bruel, Louane, Calogero, Pascal Obispo, Julien Doré...) intitulé "Que je t'aime". De plus, le tribunal administratif de Paris a été saisi pour un autre point de discorde : les sociétés de production en charge du concert à Paris auraient « une activité non conforme aux dispositions relatives à l'exercice d'entrepreneur de spectacles vivants ». L'organisation de cette grande soirée de musique constituerait donc une « rupture d'égalité » et une « concurrence déloyale » face aux autres entreprises en règle. Rappelons que les 9.000 billets pour cet événement sont en vente au tarif de 69,50 euros et ses bénéfices seront reversés à des associations caritatives.