Jérémy Amelin

Crédits photo : Bestimage
Ça ne rajeunira pas les nostalgiques : la "Star Academy" fête ses 20 ans en 2021 ! Alors que la société de production EndemolShine France planche sur un retour à l'antenne du télé-crochet culte, le célèbre programme qui a révélé Jenifer, Nolwenn Leroy, Grégory Lemarchal, Olivia Ruiz ou Elodie Frégé revient régulièrement sur le devant de l'actualité grâce aux propos des différents candidats ayant pris part à l'aventure. Pour Georges-Alain, académicien emblématique de la saison 2, « tout était truqué ». « J'avais découvert que c'est moi et Emma Daumas qui devions aller en finale. C'était décidé avant même l'émission ! Les producteurs ont organisé mon élimination en demi-finale car je les menaçais de tout balancer » assurait en février 2020 celui qui est devenu commentateur sportif pour la chaîne L'Equipe. Des allégations qui avaient fait réagir bon nombre des anciens pensionnaires du château comme Jean-Pascal Lacoste et Houcine. Quelques mois plus tard, Isabelle Charles, ancienne professeure de chant, avait rajouté de l'huile sur le feu en affirmant que la victoire de Grégory Lemarchal était « scénarisée » : « Je peux vous dire aujourd'hui qu'il n'y a rien de réel. Ce que je subodorais. Il est facile de scénariser les choses en choisissant de montrer les personnes sous un angle plutôt qu'un autre ».

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"C'est tellement influencé"

Pour un nouveau numéro du magazine Etiquette, disponible sur France TV Slash et consacré aux candidates et candidats de télé-réalité, Jérémy Amelin dévoile aujourd'hui l'envers du décor de son passage à la "Star Academy". Âgé de 19 ans au moment d'intégrer la saison 5 du télé-crochet, l'artiste aperçu depuis au casting des comédies musicales "Notre-Dame de Paris" et "Dirty Dancing" s'était incliné en finale face à Magalie Vaé. Pour lui, la production tirait les ficelles dans sa manière de monter l'émission. « Ce n'était pas vraiment truqué parce qu'on était libre de faire à peu près ce qu'on voulait. Mais c'est truqué dans le sens où c'est tellement influencé à la fois pour que nous, on vive des choses, et pour que le public perçoive des choses » a-t-il révélé face caméra.

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"On nous disait : 'Tu peux nous dire ça'"

Pour étayer ses dires, Jérémy Amelin s'est appuyé sur des exemples concrets, évoquant notamment des moments où les élèves étaient incités par la production à se rendre au confessionnal... au beau milieu de la nuit. « Je sais très bien qu'on nous réveillait la nuit pour des interviews quand il manquait des images pour la quotidienne. On nous disait : "Tu peux nous dire ça". C'était des choses qu'on disait en salle CSA, la salle qu'on avait deux heures par jour où on n'était pas filmés. C'était le moment où il y avait les interviews avec les journalistes, où on avait des soins médicaux, on était sous masque à oxygène pour tenir les quatre mois » s'est-il remémoré, en sous-entendant que les candidats étaient surveillés en permanence en dépit des règles édictées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel. A plusieurs reprises, Jérémy Amelin s'est frictionné avec la chaîne. « "Non, je ne dirai pas ça. Je l'ai dit en salle CSA à mon pote et c'est ma vie intime" » aurait-il répliqué à la production, refusant de partager « des doutes qu'on peut avoir par moment et qu'on n'a pas envie de partager devant le public, devant sa famille ».

En cas de refus de la part des candidats, les équipes de la "Star Academy" n'hésitaient pas à recourir à des subterfuges pour les convaincre de se plier à leurs demandes. « Ils allument les lumières dans les chambres pour que tes potes ne puissent pas dormir. Et là, tes potes viennent te dire "Vas-y, réponds aux questions, dis ce qu'ils veulent" » s'est souvenu Jérémy Amelin, face à un Jean-Pascal Lacoste bouche bée d'apprendre ces manigances. Des déclarations qui rejoignent celles de sa camarade Magalie Vaé, qui s'était confiée l'an passé sur son expérience. « C'est comme dans toutes les télé-réalités, à partir du moment où il y a un concours, il y a des images qui passent et certaines images peuvent favoriser certains candidats et d'autres non » avait estimé l'ancienne gagnante de l'émission.