Diam's

Crédits photo : capture d'écran Pure Charts / TF1
Diam's ne cesse de clamer qu'elle est à la retraite, mais continue de répondre aux questions des journalistes. Sur TF1 au mois d'octobre 2012, dans le cadre de l'émission "Sept à Huit", l'ancienne rappeuse qui a mis fin à sa carrière en 2010 après la parution de son troisième album "S.O.S" est apparue voilée pour évoquer son autobiographie "Mélanie Georgiades". Un ouvrage qui a rencontré un énorme succès en libraires. Et pour cause, l'artiste se justifiait à travers ses propres mots sur sa récente transformation. Vivant en paix dans la spiritualité, comme elle l'avait déjà expliqué à plusieurs reprises, Diam's a confié avoir choisi l'Islam pour sortir de ce qu'elle nomme le « tourbillon » de la célébrité. « Je suis touchée que les gens pensent à moi et ne m’oublient pas, mais, quand on aime quelqu’un, on accepte ses choix. […] Ma vie d’artiste, c’était d’être torturée, de vivre à mille à l’heure, de ne penser qu’à moi, à ma tournée, à mes disques, à ma réussite, j’étais si mal dans ma peau. C’est pour m’extraire de ce tourbillon que j’ai décidé de me retirer », a-t-elle rappelé dans une interview parue dans le dernier numéro du magazine Elle.

"J’ai conscience que je prône des valeurs aux antipodes de la société"

Au cours de cet entretien, l'artiste confirme qu'elle ne se remettra pas à la musique, que sa vie est aujourd'hui faite de « petits bonheurs », qu'elle s'occupe de sa fille et que, contrairement à ce qui peut être écrit dans une certaine presse, elle ne vit pas recluse mais partage du temps avec ses amies. « J’ai connu le monde des psys. Ils m’ont éclairée sur une partie de moi-même. Mais les réponses au sens de ma vie, à la raison de ma présence sur Terre, je les ai trouvées dans la parole de Dieu » a-t-elle confié à Lætitia Chavet, expliquant que la spiritualité lui avait permis de guérir ses « blessures ».

Des propos déjà avancés par l'ancienne rappeuse, qui va plus loin cette semaine dans le nouveau numéro du magazine. Critiquée pour son choix de porter le voile, Diam's réplique : « Le voile souffre d’une mauvaise réputation en France, mais il est vécu par beaucoup de femmes comme un élément d’équilibre, de protection, d’honneur même si je conçois – pour en avoir fait l’expérience – que ce n’est pas cet aspect que les médias diffusent », a-t-elle lancé, attaquant directement les médias, fautifs selon elle. L'interprète de "La boulette" se dit même « inquiète » pour les jeunes filles enfermées dans les dogmes du paraître : « Porter le voile, c’est vouloir la chasteté et la pudeur. J’ai conscience que c’est prôner des valeurs aux antipodes de la société actuelle et que cela dérange. Mais, j’ose le dire, je suis bien plus inquiète pour cette jeunesse qui cherche à ressembler aux mannequins, obsédés par leur corps ou par la célébrité, que pour ces filles tournées vers la spiritualité ». Des propos qui devraient en interpeller plus d'un !

Diam's investie dans l'humanitaire

L'artiste ne compte pas rester inactive. Et si elle a accepté l'interview du magazine, c'est peut-être finalement pour « mettre en lumière des êtres dans le besoin en Afrique, des bénévoles ici en France, des donateurs partout dans le monde – comme avec le Big Up Project ». En attendant, vous pouvez toujours continuer à lui écrire. Diam's répond à chacune des lettres qui lui est envoyée, comme elle l'a récemment rappelé sur sa page Facebook. Et, « contrairement à ce que certains pensent peut-être, les gens ne m'écrivent pas pour que je revienne à la musique, mais plutôt pour m'encourager à vivre comme je veux et non comme la société nous le demande » a conclu l'artiste, ferme et définitive.