Accueil > Actualité > C'est dit ! > Actualité de Daniel Balavoine > "J'ai eu envie de mourir" : Joana, fille de Daniel Balavoine, raconte son addiction à la cocaïne
mardi 07 mars 2023 11:25

"J'ai eu envie de mourir" : Joana, fille de Daniel Balavoine, raconte son addiction à la cocaïne

Par Julien GONCALVES | Rédacteur en chef
Enfant des années 80 et ex-collectionneur de CD 2 titres, il se passionne très tôt pour la musique, notamment la pop anglaise et la chanson française dont il est devenu un expert.
Dans l'émission "Dans les yeux d'Olivier", diffusée hier soir sur France 2 et consacrée aux addictions, Joana Balavoine, fille de Daniel Balavoine, est revenue sur l'enfer de la cocaïne. "J'étais une gamine de 29 ans en pleine déchéance, en plein désespoir" explique-t-elle.
Crédits photo : Montage Purecharts Bestimage
Hier soir, France 2 proposait un nouveau numéro de l'émission "Dans les yeux d'Olivier", consacré cette fois-ci aux addictions. « Avec la crise sanitaire, les addictions des Français se sont amplifiées et les overdoses d'opiacés font des ravages. Plus d'un consommateur sur trois a nettement augmenté sa consommation de tabac, cannabis ou médicaments psychotropes depuis le début de l'épidémie » peut-on lire dans le résumé du programme dans lequel Olivier Delacroix a suivi le parcours de Vanessa, qui a été addict à la morphine, Isabelle, en proie aux opioïdes, Tanguy, ancien accro à la pornographie, ou encore Joana Balavoine, fille de Daniel Balavoine, âgée de 35 ans aujourd'hui et qui a sombré dans la cocaïne. « Je suis tombée dedans très jeune. Le cannabis est facilement accessible, on croit que c'est cool. (...) À 16 ans, lors d'un premier petit boulot d'été, on m'en a proposé. J'ai accepté. (...) Mais à 18 ans j'ai hérité, j'étais complètement paumée, je n'avais aucune notion de la vérité comme de la réalité. Et j'ai plongé dans la cocaïne » expliquait-elle déjà il y a deux ans dans Paris Match.

Le player Dailymotion est en train de se charger...


"J'ai eu tellement peur"


Si aujourd'hui elle s'est délivrée de son addiction, Joana Balavoine a eu du mal à s'en défaire durant de longues années. 14 ans au total. « A un moment, j'en avais marre de rien faire. J'avais le bocal qui allait exploser. (...) Tout est compacté, tout est compressé, j'étais en implosion. Et à un moment, on se rend bien compte que ça ne marche pas, que tout ce qu'on essaie ça ne fonctionne pas » explique-elle face à Olivier Delacroix, assurant avoir essayé d'arrêter à plusieurs reprises, en vain : « Le matin, c'était devenu : un café, un rail de coke et je me roulais un joint. (...) Je ne pouvais pas tenir, c'était impossible. Pourtant, j'y ai cru. Je ne comprenais pas pourquoi je consommais à ce moment-là. Je ne pouvais pas régler ça. Il a fallu que je parte en cure et que je fasse une analyse pour comprendre le mal. Qu'est-ce que je viens combler ? ». La fille de l'interprète de "Je ne suis pas un héros" a eu un déclic à cause d'un accident de la route qui a failli lui être fatal et l'impact de la drogue sur son corps.

« J'ai eu peur. J'ai eu tellement peur. J'ai commencé à souvent saigner du nez. Là, il y a une première prise de conscience. Là j'ai 29 ans. (...) Le corps n'en peut plus. Il est rempli de poison. (...) On a mal au nez. On saigne du nez. On a mal aux dents. On a mal à la tête. On est fatigués. C'est fatigant. Ça use » confie Joana Balavoine, au plus mal : « Je ne voulais pas mourir. J'ai eu envie de mourir mais j'avais envie d'arrêter de souffrir. (...) J'étais une gamine de 29 ans en pleine déchéance, en plein désespoir. J'étais au fond de la mer ». Grâce à l'intervention de trois proches, elle entrera en cure à l'hôpital Montaigu, à Tarbes. Libérée de la drogue depuis trois ans, Joana Balavoine semble plus apaisée avec le nom qu'elle porte, et ce père célèbre qu'elle n'a jamais connu : « J'ai mis une distance émotionnelle car toute cette projection qu'on avait mise sur moi par rapport à lui, et moi je m'en servais pour être aimée, je n'en ai plus besoin. Ça me permet d'apprécier beaucoup plus de porter ce nom-là. J'ai mon identité, je fais mes projets, je me suis appropriée ma vie ».

Charts in France

  • A propos de Pure Charts
  • Mentions légales
  • Publicité
  • Politique de cookies
  • Politique de protection des données
  • Gérer Utiq
  • Nous contacter