Benjamin Biolay

Crédits photo : ABACA
Les quatre jours qui précèdent le mariage d’un jeune homme. Quatre jours sans sa future femme… Quatre jours pour gérer tous les préparatifs avec une belle famille très très nombreuse, une sœur hystérique et une mère envahissante… tel est le pitch du film de Katia Lewkowicz "Pourquoi tu pleures ?", en salles obscures à partir du 15 juin prochain - avec aussi Emmanuelle Devos, Nicole Garcia et Valérie Donzelli. Un film qui sera évidemment accompagné, comme il se doit, de sa B.O distribuée en digital et en CD, avec pas moins de onze nouveaux morceaux, écrits et composés par Benjamin Biolay. Un bonheur pour les fans, qui déjà peuvent se délecter au son de quelques extraits sur son MySpace officiel, dont le premier single très dancefloor et funky : "Pas la forme".

A l'occasion de la parution en bacs de ce disque, Benjamin Biolay a répondu à de nombreuses interviews dans lesquelles il se présente comme une tête brulée, revenant sur le début de sa carrière. En effet, avant qu'il dispose de l'aura qu'on lui connait aujourd'hui, le chanteur s'est fait connaître par sa musique, mais aussi pour ses critiques parfois vives envers d'autres artistes. Dans la plupart des interviews récemment dévoilées, il entre à confesse, revenant sur cette période de sa vie pendant laquelle il jouait un rôle : « C'était une stratégie. J'étais obligé de dire du mal des gens dont je n'avais aucune envie de dire du mal, pour qu'on comprenne que je n'étais pas de la même famille. C'était essentiel pour moi, car cette catégorisation empêchait le public d'écouter mes disques. Si les gens n'aimaient pas Vincent Delerm - ce qui n'est pas mon cas, je l'adore -, les gens se disaient : si c'est comme du Delerm, je ne vais pas l'acheter. Je voulais qu'on arrête de me mettre dans une case, et alors j'ai dit plein de conneries ». ("A Nous Paris"). Le chanteur se rattrape en expliquant qu'il a découvert Selah Sue, qu'il écoute du rap, mais admet qu'il a horreur de Salvador Dali : « Je trouve ça à chier ». On ne se refait pas !